SETRAG : 6 locomotives américaines pour booster le transport des marchandises

La Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) vient de réceptionner 6 locomotives neuves de fabrication américaine pour booster le transport des marchandises, a rapporté lundi Gabon 1ère, la télévision d’Etat.

Les 6 nouvelles locomotives sont de type GT46 dont le poids est d’environ 150 tonnes par unité. Chacune est capable de tracter jusqu’à 50 wagons contre 36 à 40 pour les locomotives de type SD40 actuellement utilisées par la SETRAG.

Le gain est de 15 à 30% des capacités de traction actuelle par locomotive affirme Christian Magni, Administrateur directeur général de la SETRAG.

Selon M. Magni, la SETRAG qui ne peut pas augmenter le nombre de train sur sa voie unique reliant le port d’Owendo (périphérie de Libreville) à Franceville sur environ 700 Km augmente grâce ces nouvelles locomotives ses capacité de transport des marchandises lourdes.

« Ces locomotives sont toutes dédiés au transport du fret SETRAG, c’est-à-dire la satisfaction des demandes fret clients bois, conteneurs et carburant », a précisé M. Magni heureux de recevoir ces engins venus de l’Etat de l’Illinois aux USA.

Reste à savoir si le chemin de fer Transgabonais, déjà surexploité pourrait supporter des trains aussi lourdement chargés. Chaque nouvelle locomotive est en effet capable de tracter jusqu’à 5 500 tonnes.

Vétuste, le Transgabonais est régulièrement victime de déraillements. Le trafic passagers est suspendu depuis décembre d’abord à cause d’un très grave éboulement puis par une décision du gouvernement soucieux de la sécurité des populations.  

Carl Nsitou

2 thoughts on “SETRAG : 6 locomotives américaines pour booster le transport des marchandises

  1. Le véritable problème du transport ferroviaire n’est pas lié à l’acquisition de nouvelles locomotives. Si la voie n’est pas aménagée comme il se doit rassurer vous rien de spécial ne sortira de cet achat. En plus il faut noter que ses locomotives sont plus bourrés d’électronique donc nécessite une bonne formation des agents. Une deuxième voie doit impérativement voir le jour.

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