La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a lancé plusieurs projets à exécuter durant 3 ans entre 2022 et 2025 pour pomper plus d’eau et améliorer l’accès à l’électricité dans les quartiers de plusieurs villes de la province du Haut Ogooué (sud-est).
Du 7 au 9 février dernier, le Directeur général de la SEEG, Gustave Aimé Mayi a effectué une descente de terrain pour s’assurer de la bonne exécution des travaux dont certains s’achèvent à la fin de cette année.
A Moanda, première étape de cette mission, Gustave Aimé Mayi a visité le chantier de la nouvelle agence commerciale, qui présente un taux d’exécution des travaux estimé à 50%. De même, les travaux d’extension, de réhabilitation et de renforcement du poste source, devraient permettre d’ici la fin de cette année le passage en 20 KV de l’exploitation HTA de Moanda.
A Franceville, le Directeur Général s’est rendu sur le site abritant les travaux de la future usine de production d’eau potable FCV3. D’un coût global de plus de 3 milliards de FCFA, cette nouvelle unité de 200 m3/h dont la livraison est attendue également d’ici décembre 2023, devrait impacter plus de 40 000 habitants établis dans le 2ème arrondissement de la commune.
En présence du Maire central, M. Mayi a pu également s’imprégner in situ du projet « Masuku 2 », en référence au projet d’extension de la ville sur un linéaire de 7 km. Projet à travers lequel il incombe à la SEEG de réaliser des extensions de réseaux eau et électricité, afin de satisfaire les besoins sans cesse croissants de cette zone en plein essor.
A la station de production d’eau potable de FCV1, le site est sujet à des glissements de terrain qui génèrent des désordres structurels sur l’ensemble des bâtiments d’exploitation. Ce phénomène évolutif engendré par la faible portance du sol est la source de nombreuses fissures à l’origine de la porosité de la bâche eau traitée de la station et, par conséquent, des pertes importantes en eau potable de l’ordre de 15% de la production nominale de la station.
Pour y remédier, la SEEG a initié sur 08 mois des travaux de réhabilitation de la bâche eau traitée de 400 m3 et de sécurisation de l’ensemble du site par la construction d’un mur de soutènement en béton armé pour empêcher l’évolution de glissement de terrain. D’un coût estimatif de 510 millions de FCFA sur fonds propres, ces travaux, en plus de garantir la pérennité des installations, vont impacter plus de 7000 habitants supplémentaires.
A Franceville, le Directeur Général a pu également mesurer l’état d’avancement du projet du futur site du nouveau réservoir R2, proche du camp Maba, de la zone de projet d’alimentation eau & électricité de la cité SNI à Ebala, ainsi que du tracé de la future conduite DN250 prévue pour alimenter le 2ème arrondissement.
A Ngouoni les travaux réalisés à la station de traitement d’eau ont permis de faire passer la production de 600 à 1200 m3/j grâce à la sécurisation de la production en toute saison, par le remplacement de la conduite de refoulement eau traitée, la construction d’une digue à la prise d’eau brute, la réhabilitation des ouvrages de production y compris l’alimentation électrique et le contrôle commande. Pour un montant global de 627 millions de FCFA en investissement direct SEEG, le projet totalement achevé impacte 4000 habitants de la commune, qui ont désormais un accès régulier à l’eau potable.
A Okondja, les travaux en cours à la station de traitement d’eau ont pour but de combler le déficit de la production de 45 m3/h, consécutif au développement de la ville par l’implantation d’une activité industrielle qui accentue le stress hydrique dans plusieurs quartiers, avec une demande actuelle estimée à 75 m3/h, contre une production moyenne de 30 m3/h.
D’un montant global de plus de 387 millions de FCFA, l’opération qui s’étale sur 04 mois permettra à terme le renforcement des capacités de production de la station à hauteur de 50 m3/h, au bénéfice de 11 400 habitants établis dans la commune.
Marie Dorothée
