Le Gabon lance le Club de Libreville en début 2023 pour restructurer la dette intérieure

Au terme de l’audience, quelques membres du bureau de la FEG conduit par son président Henri-Claude Oyima posant pour la postérité le 27 décembre à Libreville avec le Ministre du Budget, Edith Ekiri Mounombi © Gabonactu.com

Un ouf de soulagement en perspective pour les entreprises gabonaises, paupérisées pour la plupart, par une dette intérieure non payée depuis des années. Pour endiguer cette situation qui plombe l’économie locale, le gouvernement a décidé de mettre en place le « Club de Libreville » en début 2023 pour restructurer cette dette intérieure, devenue comme un boulet pour l’Etat.

« Madame le ministre nous a donné toutes les assurances nécessaires que nous allons donc lancer au tout début de l’année ce club de Libreville qui permettra, il faut le noter de relancer l’économie nationale, de redonner la confiance avec les entreprises nationales et de préserver les emplois qui sont quelque chose de très important pour nous », a déclaré avec satisfaction, Henri-Claude Oyima, président de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG). C’était au terme d’une audience du 27 décembre 2022 que le Ministre du Budget et des Comptes publics, Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi,  a accordé au bureau du patronat gabonais.

Le Club de Libreville en gestation, permettra, selon monsieur Oyima, de « prendre les créanciers nationaux, pour autant que ces créanciers nationaux soient reconnus, que la dette soit exigible, qu’elle soit liquide, qu’elle soit certaine ».

La structure aura pour l’impérieuse mission de rééchelonner les dettes de plusieurs entreprises locales vis-à-vis de l’Etat. Les sociétés qui sont en majorité asphyxiées, selon elles, à cause de ces créances non soldées.

La mise en place du Club de Libreville entrainera la restauration de la Journée comptable, qui est un, selon la FEG, « un élément d’équité, de transparence qui permet de redonner confiance à l’Etat ».

Sydney IVEMBI

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