Le SGA du SYNAPEF, chargé de la communication, Maurice Steed Mve Akue ; lisant ladite déclaration le 09 décembre à Libreville © Gabonactu.com
Le Syndicat national des professionnels des eaux et fortes (SYNAPEF), a, dans une déclaration puante, dénoncé la corruption et l’enrichissement illicite en outrance qui se pratiquent, dit-on, en toute sérénité au Ministère des Eaux et Forêts.
« Cette protection affinitaire dont bénéficie le Directeur général des Forêts est de nature outrancière, elle réduit à un état d’impuissance permissive les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et démontre que la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite peut sévir partout à ailleurs sauf dans la république en miniature ses Eaux et forêts », a fustigé le SYNAPEF dans une déclaration signée de son président, Didier Atome Bibang.
Le 24 Mai 2022, le Directeur général des Forêts, Ghislain Moussavou avait été incarcéré la prison centrale de Libreville pour une série de malversation financière de l’ordre de 300 millions de FCFA, selon l’Agence nationale de vérification et d’audit (ANAVEA). Il avait bénéficié par la suite d’une liberté provisoire après trois mois de prison.
Le mis en cause avait repris après ses fonctions de Directeur général des Forêts, contrairement à Nadège Andeme, directrice provinciale des Eaux et forêts du Moyen Ogooué et Georges Guibinga, Chef de cantonnement des Eaux et de Mitzic qui ont été incarcérés pour exploitation forestière illicite le 18 décembre 2020. Ils ont été par la suite suspendus et limogés de leurs fonctions.
« Le SYNAPEF interpelle avec égards, madame le Premier Ministre, Chef du gouvernement et de l’Administration publique gabonaise à sa prison de responsabilités », a-t-il lancé.
Camille Boussoughou