Le mouvement « le carrefour de la diversité », regroupant les « filles et fils » de la province de l’Ogooué-Maritime a organisé une conférence débat le weekend écoulé à Port-Gentil sur la thématique : « adéquation Micro-finance et développement ».
L’objectif cet échange était d’édifier les participants non seulement sur l’introduction au monde de l’investissement mais aussi de susciter en eux, une émulation positive.
Au cours de cette cérémonie, les conférenciers ont invité les participants à développer leurs pensées sur la culture de l’entrepreneuriat afin de sortir de la dépendance financière, à instaurer également la méthode de contrôle intégral permanent, et à réduire les charges, tout en formalisant le fonctionnement de la structure et de conjoncturer toute opportunité et épargner.
« Nous avions trouvé des bailleurs de fonds que nous souhaitons mettre à la disposition des jeunes de la ville de Port-Gentil parce-que nous savions qu’ils ont plein de projets. L’obstacle premier, est qu’ils manquent de rudiments pour les développer », justifié Léon Ababé, président de ce mouvement patriotique.
Les échanges ont porté sur plusieurs points parmi lesquels ; les microprojets et les fonds de pension dans le but de voir comment prêter des fonds d’investissement aux jeunes entrepreneurs. Et le Carrefour de la diversité sert en un point donné, de facilitateur entre les jeunes et les bailleurs de fonds. A ce sujet, plusieurs incubateurs seront mis en place dans le but d’offrir des rudiments en terme d’enseignement, de financements et de formations en collaboration avec les institutions qui ont pignon sur rue aux fins de favoriser la création d’entreprise. L’objectif étant de faire d’eux des employeurs.
« Si les jeunes gabonais de toutes les couches confondues, arrivent à se prendre en charge, je crois que le panier de la ménagère sera alléger, et nous sommes là pour faire d’eux des propres employeurs, c’est ça le but recherché », a-t-il précisé.
Afin d’évaluer le travail qui sera fait en interne, les organisateurs de cette rencontre du donner et du recevoir, se sont fixés un délai de 90 jours pour dresser un bilan définitif. En d’autres termes, ils mettront en place, un indicateur dans le but de voir les projets porteurs d’avenir tout en ayant une obligation de résultats avant de transposer les mécanismes bancaires.
Vincent Ranozinault