L’opposant Barro Chambrier durant sa causerie politique dans la vallée Moukoungou dans le 4ème arrondissement de Libreville le 25 mars © Gabonactu.com
L’opposant Alexandre Barro Chambrier a dans une causerie politique tenue vendredi 25 mars 2022, appelé les habitants de la vallée Moukoungou dans le 4ème arrondissement de Libreville, de se mobiliser massivement en 2023 pour mettre fin au régime d’Ali Bongo qui a selon lui, asservi et trahi le peuple gabonais par son bilan plus que calamiteux, réalisé près de 14 ans à la tête du Gabon.
« Nous devons changer celui qui est à la tête de l’État, il a besoin d’aller se reposer », a lancé M. Barro Chambrier sous les ovations de ses partisans.
Pour le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), le pouvoir « usurpé » d’Ali Bongo est au bout de souffle. Nonobstant la « tricherie », 2023 sera d’après lui, l’année de la Libération du Gabon.
« En face il y a un parti qui ne veut pas respecter les règles démocratiques, il faut que nous soyons prêts », a-t-il insisté, promettant par ailleurs une surprise pour changer la donne.
Dans ce quartier populeux, la causerie politique de proximité était entrecoupée d’une pluie diluvienne qui s’est abattue à Libreville. Comme toute l’assistance, l’homme politique a vécu en live avec indignation les affres de la pluie occasionnant l’inondation de certaines habitations.
Les jeunes et les sages de la vallée Moukoungou n’ont pas manqué de faire observer à leur hôte les difficultés auxquelles ils sont confrontées. Parmi ces difficultés, le non assainissement de cette partie du 4ème arrondissement.
Dans cette veine, Barro Chambrier a fustigé la promesse non tenu par Ali Bongo, qui a avait promis rasé tout le quartier pour en construire une cité. L’opposant n’a manqué de tourner également en dérision Christine Mba Ndutume épouse Mihindou, l’actuelle Maire de Libreville qui est sa fabrication politique.
Cette causerie politique de proximité rentre dans le cadre de ses rencontres dites « citoyennes » que l’opposant a entamées depuis près d’un an sur l’ensemble du pays. Il est pressenti candidat à l’élection présidentielle de 2023.
Camille Boussoughou