Une femme enceinte, quasi à terme, a été violemment agressée samedi au marché Mont Bouët de Libreville à côté du lieu-dit « La tour » où se trouve le commissariat de police du marché sans une réaction particulière des policiers présents, a raconté la victime.
« Ils m’ont poussé. Je suis tombée et ils ont arraché mon sac. Ils sont partis sous le regard d’autres vendeurs et clients », a témoigné la femme partie au marché faire ses dernières courses avant la naissance de son bébé.
Aussitôt, la dame s’est présentée au commissariat de la Tour pour se plaindre. « Ils (les braqueurs, ndlr) ne font que ça depuis ces derniers jours », aurait répondu le policier sans demander à la victime de porter plainte.
« Il y avait combien dans votre sac », aurait ensuite demandé le policier. La dame a perdu la somme de 70 000 FCFA et son téléphone portable de marque Samsung.
La semaine dernière une autre femme a été braquée selon le même mode opératoire au même endroit. Elle se retrouve avec un bras cassé suite à la violente chute que lui ont infligée ses agresseurs.
A environ 300 m de la Tour, Jorcelyn Zermath Kingha Mihindou a été mortellement agressé à la gare routière le lundi 21 février dernier. Sa dépouille est encore à la morgue.
« Si nous devons avoir la phobie du marché, qu’allons nous devenir », s’interroge la parente d’une victime d’un de ces braquages en pleine journée.
« Madame le Maire et Monsieur le ministre de l’Intérieur doivent imaginer des solutions efficaces pour éteindre ce genre de violences dans les marchés », suggère la dame braquée samedi.
Selon des gabonais vendeurs au marché Mont bouët, la recrudescence du banditisme au marché est la résultante des opérations de traques sous le slogan « libérez les trottoirs » organisées dans le marché par la police et les agents municipaux. « Ils se donnent en spectacle, arrachent les marchandises, violentent les vendeurs ce qui fini par les révolter« , déplore-t-il en suggérant des véritables opérations de filature pour neutraliser tous les petits malins mal intentionnés.
Désormais désœuvrés beaucoup de débrouillards versent dans le braquage pour payer leur loyer et tantines.
Marie Dorothée
Si les femmes ont maintenant peur d’aller au marché les enfants à la maison vont mourir de famine
Que les autorités compétentes interviennent, afin qu’on afin qu’on agresse plus ces dernières
Comment expliquer la non assistance de la personne en danger devant les policiers.
N’est ce pas leur rôle de protéger les civils