Les douaniers sénégalais posant les questions à leurs homologues gabonais durant l’atelier le 07 mars à Libreville © Gabonactu.com
Plusieurs cadres des Douanes Sénégalaises seront édifiés durant deux jours au travers d’un atelier organisé à Libreville, par leurs collègues gabonais sur le cadre normatif visant à cadrer sur le terrain les activités de contrôle des Douanes du Sénégal, lequel sera un pays producteur et exportateur du pétrole d’ici 2022.
« Il est important pour nous de venir apprendre, de voir comment est-ce que au niveau du Gabon cette partie liée notamment à la production et à l’exportation est gérée pour que nous puissions arrimer effectivement nos procédures à en interne, conformément aux meilleurs pratiques en la matière », a déclaré Malick Mbaye, Directeur du renseignement et des enquêtes douanières sénégalaises.
Les participants ont revisité les aspects normatifs, de procédure sur le terrain et de meilleures pratiques, pour mettre en place un plan solide relatif de meilleures phases d’exploitation et exportation du pétrole.
Pour mieux édifier leurs interlocuteurs, les Douanes gabonaises ont mis à profit d’autres administrations intervenant également dans les questions de production et d’exportation du pétrole. Il s’agit notamment des agents des Directions générales des Hydrocarbures, des Impôts et de l’Economie.
« La base de ce type d’activités c’est d’abord le cadre normatif, c’est ce cadre-là qui définit effectivement les contrôles qui doivent être opérés par chaque administration », a indiqué Alain Martial Ntoutoume, Directeur des contrôles spécifiques à la Direction générale des Douanes gabonaises.
Dans le cadre de ce partage d’information, les experts gabonais ont indiqué concernant la phase risquée de l’exploration pétrolière, que les Etats ont souvent l’habitude d’accompagner les sociétés pétrolières à travers les exonérations fiscales du matériel servant à la recherche pétrolière.
Sydney IVEMBI