Le conseiller porte-parole du PDG, Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui, durant sa déclaration le 04 mars à Libreville © Gabonactu.com
Le conseiller porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui, a dans une déclaration condamné avec véhémence les propos séditieux tenus le 28 février 2022 sur France24 par l’opposant Jean Ping, lequel est, selon lui, en perte de vitesse depuis sa cuisante défaite face à Ali Bongo à l’élection présidentielle d’août 2016.
« Le PDG conclut que cette énième sortie de monsieur Jean Ping est une tentative désespérée de se relancer », a fait savoir M. Iloko Boussengui.
Pour le PDG, voyant se rapprocher « inexorablement l’échéance présidentielle de 2023 et en décidant de pratiquer la politique honteuses et irresponsable de la terre brulée, monsieur Jean Ping s’est exclu tout seul du jeu politique national ».
Dans un discours diffusé sur les réseaux sociaux le 19 février dernier dont les propos ont été réitérés lors d’un entretien sur la chaine d’information continue française, Jean Ping a appelé la Cour constitutionnelle et d’autres institutions habilitées à déclarer la vacance de pouvoir au Gabon. Pour lui, « Ali BONGO n’est plus en capacité de gérer sa propre santé, encore moins, de gérer le pouvoir usurpé ». Aussi, a-t-il appelé à « transition pacifique avant l’élection présidentielle prévue en 2023 ».
Selon Stéphane Germain Iloko Boussengui, le « PDG conscient de sa responsabilité historique devant le peuple gabonais et garant de l’héritage de paix et de concorde légué par les pères fondateurs, ne peut tolérer que quiconque le mette en mal, au nom de ses ambitions contrariées ».
Suite à ses propos de Jean Ping jugés incendiaires, le gouvernement de son côté se réserve le droit de porter plainte.
Sydney IVEMBI
