La Plateforme d’échanges, de réflexion et de consultation citoyenne pour la jeunesse (PERCIJ), une ONG apolitique a lancé en janvier dernier un sondage national pour recueillir les attentes des jeunes sur la transparence du système électoral gabonais afin d’éviter les violences poste électorale à l’image de celles vécues en 2016.
Le sondage cible 3 000 gabonais y compris ceux de la diaspora. La collecte des données durera de janvier à juillet 2022. Les premiers échantillons ont été distribués dans la capitale, l’ONG s’active à déployer ses équipes à l’intérieur du pays ainsi qu’auprès de la diaspora gabonaise, notamment celle de France, a expliqué à Gabonactu.com son président Samson Kombila Boubala.
PERCIJ s’intéresse en premier lieu sur les raisons de l’abstention électorale, un phénomène de plus en plus inquiétant au Gabon.
Le questionnaire table aussi sur l’efficacité des politiques publiques sur la vie quotidienne des citoyens (les politiques sociales en terme d’éducation, de santé et d’emploi).
Le dialogue politique entre la majorité et l’opposition pour véritablement parvenir à des élections apaisées dans le pays.
Au terme de l’enquête un mémorandum sera élaboré et présenté aux autorités, à l’opposition, aux syndicalistes ainsi qu’à la société civile afin que les aspirations exprimées par les personnes sondées figurent dans les projets de société de chaque candidat. L’ONG rêve en filigrane de faire signer à tous les candidats et acteurs politiques un pacte pour la paix quel que soit l’issue du scrutin de 2023.
En 2023, le Gabon organisera une élection présidentielle probablement en août comme la dernière fois en 2016. Les violences qui ont surgi après la publication des résultats de la présidentielle de 2016 ont fait craindre l’explosion du pays d’où l’initiative du PERCIJ.
Antoine Relaxe