L’APPO propose un Contenu Local à l’échelle africaine pour assurer une meilleure transition énergique

Le Ministre gabonais du Pétrole, Vincent De Paul Massassa remettant symboliquement un présent au SG de APPO, Dr Ibrahim Oumar Farouk, au terme de la séance de travail le 19 octobre à Libreville © Gabonactu.com

Le Secrétaire général de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO), Dr Ibrahim Oumar Farouk, a dans une séance de travail avec le Ministre du Pétrole, du gaz et des Mines, Vincent De Paul Massassa, estimé que seul le développement d’un Contenu Local à l’échelle africaine permettra d’assurer une meilleure transition énergétique au niveau de l’Afrique    

« Nous n’avons pas besoin d’un Contenu Local national, on a besoin d’un contenu local au niveau africain », a déclaré M. Oumar Farouk.

Pour cet ancien cadre dirigeant de l’OPEP, il est temps que les pays africains producteurs de pétrole fusionnent leurs ressources tant financières qu’humaines pour assurer la continuité de l’industrie pétrolière véritablement africaine. Au niveau mondial, celle-ci va disparaitre progressivement dans 10 ans.

L’APPO ne souhaite pas que l’Afrique qui a d’énormes réserves de plus de 120 milliards de barils de pétrole abandonne ce pan, au risque d’accroitre son sous-développement.

« Par le Contenu Local, nous regardons surtout ici, la prise en mains de l’expertise qui doit être développée par les autochtones en vue d’assurer la continuité de l’exploitation des hydrocarbures fusses-t-ils des hydrocarbures moins polluants notamment le gaz naturel », a corroboré M. Massassa.

Pour développer ce Contenu Local, l’APPO  veut identifier par une étude, des zones de spécialisation à mettre en place pour former une véritable main d’œuvre qualifiée dotée de la technologie nécessaire. Dans le cadre de partage d’expérience et de transfert de technologie, les experts de chacun des 15 Etats membres pourraient aller travailler durant une période donnée, en turn-over, dans les Sociétés nationales des hydrocarbures (SNH) d’autres pays sous la supervision de l’organisation.

Camille Boussoughou