Paul Marie Gondjout veut rattacher l’Union nationale au PDG, selon Paulette Missambo

C’est le ping-pong entre Paul Marie Gondjout et Paulette Missambo les deux candidats qui s’affrontent pour se hisser à la présidence de l’Union nationale (UN, opposition radicale). Les deux candidats à la succession de Zacharie Myboto qui a pris sa retraite, se lancent des piques voir des flèches blessantes. C’est le cas des accusations de vouloir livrer la machine au Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). Paul Marie Gondjout a ouvert le bal. Réponse du berger à la bergère de Missambo à découvrir dans les lignes qui suivent.

C’est clair et nous le disions déjà depuis le début de ce processus d’élection à la tête de l’Union Nationale, nous allons aborder un virage de fracture entre ceux qui veulent livrer le parti au pouvoir pieds et mains liés, et ceux qui sont déterminés à préserver l’esprit de combat pour l’alternance démocratique et d’un Gabon pour tous défini par ses pères fondateurs. Sauf qu’ici et volontairement, Paul-Marie Gondjout inverse les rôles. Il s’attribue une ambition contraire à la sienne pour indûment s’approprier celle de son adversaire. N’est-ce pas dans son équipe qu’on a déjà commencé à travailler avec le PDG, voire à lui adresser des appels du pied ?

Souvenons-nous de Léandre Nzue et de sa tonitruante déclaration de Maire de Libreville. Il disait avoir recruté à tours de bras pour assurer la victoire d’Ali Bongo en 2023. Il affirmait que le deal consistait à ce que ceux à qui il avait donné du travail au nom d’Ali Bongo, qui le savaient, le lui rendent pour qu’il gagne à Libreville, contrairement à 2016.

Comme pour un complot bien caché, c’est à la publication de la liste des emplois incriminés dans la presse et les réseaux sociaux que l’Union Nationale découvre, ahurie, que ses militants sont concernés. Ils venaient tous du 1er arrondissement, élus sur la liste de Mme Gondjout et étaient employés au cabinet du maire.  Et ils ne se sont pas arrêtés là. On a encore vu comment, comme les pédégistes et même mieux que les pédégistes, ils ont voté oui à tout ce que le pouvoir a proposé à l’approbation du Conseil municipal.

Qui mieux que Paul-Marie Gondjout a défendu la réforme gouvernementale du code de la famille contre laquelle les femmes qui en sont les supposées bénéficiaires se sont opposées elles-mêmes ? Il appelle pourtant cela être opposé au rapprochement avec le pouvoir, lui l’ancien membre du comité central du Pdg qui s’oublie, qui en est parti dans les valises de Zacharie Myboto, et qui a conservé les miasmes de fonctionnement interne de ce parti pour les utiliser contre ses adversaires qui, dans leur grande majorité, n’y ont jamais adhéré. Les exemples sont légion, à commencer par la fraude électorale qu’il a tenté d’importer, et l’achat des consciences dont il use et abuse, convaincu comme ses anciens camarades, que tout et tous ont un prix..

La vérité existe. C’est le mensonge qui est inventé. Et mentir est la preuve qu’on ne peut plus sereinement affronter la réalité. Cette réalité qui pour lui est l’impossible accès à la présidence de l’Union Nationale. Comme disent les Ivoiriens, « C’est ça-là qui est la vérité. »

Source : Direction de la campagne de Missambo

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