Le Gabon et la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) ont signé un avenant d’une valeur de 103 milliards de FCFA pour poursuivre la rénovation du chemin de fer gabonais (Le Transgabonais) dont les défaillances sont à l’origine de nombreux déraillements.
Selon l’accord, l’Etat gabonais « devrait débourser un montant de quarante-deux milliards de francs CFA en plus des soixante-et-un milliards de francs CFA prévus initialement », indiqué un communiqué du ministère de l’Economie et de la Relance. Ceci portera à 103 milliards de FCFA la somme des investissements à consentir dans ce projet.
Le gouvernement gabonais était représenté par Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou, ministre de l’Economie et de la Relance, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, ministre du Budget et des Comptes publics et Brice Constant Paillat, ministre des Transports. Les sociétés SETRAG et COMILOG étaient représentées par leurs directeurs généraux, Christian Magni et Léold Paul Batolo.
Crée en 1978, le Transgabonais est une société d’Etat cédée en 2003 à la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG), filiale du groupe métallurgique français (ERAMET).
La SETRAG est devenue un maillon très important de l’économie gabonaise. C’est par cette voie que le Gabon assure l’évacuation du manganèse (environ 8 millions de tonnes par an) et le bois.
Carl Nsitou