L’opposant Louis Gaston Mayila, très favorable à « la Paix des Braves », un dialogue entre toutes les forces vives de la Nation pour décrisper le climat politique et sociopolitique morose souhaité par la classe politique, s’oppose à l’octroi des perdiems aux participants pour dit-il ne pas donner l’impression de verser dans la corruption.
« Personnellement, je n’ai jamais été payé pour prendre part à un débat. Pour ne pas donner cet air d’aller à la soupe, il faut que les participants financent l’organisation de cette rencontre », a déclaré M. Mayila dans un entretien chez notre confrère « Courrier TV ».
Selon le président de l’Union pour la nouvelle république (UPNR, opposition modérée), la Messe politique appelée à cor et à cri par les leaders de la Majorité et de l’Opposition, ne devait plus être financée comme par le passé par l’Etat pour semble-t-il éviter une sorte d’achat de conscience.
Chaque parti politique ou organisation non gouvernementale, propose-t-il, devra contribuer à hauteur de 50 000 ou 100 000 FCFA pour participer à ce dialogue. Une suggestion qui ne devrait pas trouver l’approbation des acteurs politiques gabonais habitués au « partage du gâteau ».
Camille Boussoughou