Le Directeur général du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Dr Abdul Safiou Razack a au cours d’un café de presse animé en prélude à la journée mondiale de lutte contre le paludisme le 25 prochain, lancé la campagne ‘’zéro palu je m’engage’’.
La journée mondiale de lutte contre le paludisme a pour thème international “tirer un trait sur le paludisme” afin de mettre fin à cette maladie qui décime les populations dans le monde, surtout en Afrique. Sur le plan national, elle sera organisée sous la thématique “zéro palu je m’engage posons des actes ”. A ce jour 20 pays ont déjà lancé la campagne « zéro palu je m’engage ».
Créer depuis 1995, le PNLP a pour mission d’accentuer la lutte contre le paludisme par la responsabilisation de toutes les parties prenantes à savoir : les gouvernements, entreprises et populations.
« Il ya des avancées significatives dans cette lutte, nous notons l’apport du gouvernement de 60.000 moustiquaires, 21.000 de la CNAMGS qui vise à accompagner les femmes enceintes, les personnes les plus vulnérables, des moustiquaires qui leurs sont gratuitement remises est un accompagnement désormais formel de certaines entreprises par des signatures de conventions, partenariats jusqu’en 2030 », a indiqué Nancy Embiga, responsable adjointe du département Information éducation et communication au PNLP.
Dormir sous la moustiquaire imprégnée, assainir son environnement, éviter que des eaux stagnent, nettoyer autour des habitations… tels sont quelques gestes sur lesquels le PNLP s’attarde afin d’éviter de créer un lit aux moustiques, vecteurs du paludisme. Dans sa logique de poser des actes, le PNLP distribué le 10 avril courant, 500 moustiquaires imprégnées à Fougamou dans la province de la Ngounié (sud d pays), en plus de la formation dispensée à l’intention des ONG qui sont ses relais.
Le 26 avril prochain, la lutte contre le paludisme mettra un accent sur la vaccination de tous les enfants qui ont raté leur rappel pour cause de Covid-19 qui a d’ailleurs rendu cette lutte difficile l’an dernier.
Cette lutte contre le paludisme a permis depuis l’an 2000 à sauver plus de 7 millions de vies dans le monde.
« Posons des actes cette fois-ci. Le paludisme on peut l’éviter autour de nous, on peut faire en sorte que le moustique ne vienne pas nous piquer en vivant sainement, c’est nous qui lui donnons le gite et le couvert », a conclu Mme Embiga.
Betines Makosso