Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, un des 5 dirigeants africains retenus par le président américain Joe Biden à participer au sommet virtuel des leaders sur le climat, a fait « pression » afin que la communauté internationale soutienne l’accélération de l’adaptation au changement climatique en Afrique, continent moins pollueur mais qui subit de plein fouet les effets de ce grave phénomène.
Le numéro un gabonais a souhaité un apport de capitaux au Fonds vert pour le climat y compris le financement de la dette climatique des pays africains.
Ali Bongo a par ailleurs relevé le rôle capital que jouent les forêts du bassin du Congo, dans la captation de plusieurs milliards de CO2, contribuant ainsi, à éviter une aggravation du réchauffement climatique mondial.
Organisée par le Président Américain, Joe Biden, cette rencontre virtuelle a vu la participation de 40 dirigeants du monde entier, parmi lesquels, les Chefs d’Etat de Chine, Xi Jinping, de Russie, Vladimir Poutine et de France Emmanuel Macron.
Les autres quatre chefs d’Etat africains qui ont participé à ce sommet sont Felix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo qui est également Président en Exercice de l’Union Africaine, Cyril Ramaphosa, de la République d’Afrique du Sud, Muhammadu Buhari, de la République Fédérale du Nigéria et Uhuru Kenyatta de la République du Kenya.
Le sommet qui marque le grand retour des Etats unis d’Amérique dans le mouvement mondial en faveur de la lutte contre le réchauffement de la planète terre prend fin ce vendredi.
Carl Nsitou