Un des gros bourbiers au village Mabouriga sur l’axe Pegnoundou_Tchibanga © Gabonactu.com
L’axe Pegnoundou-Tchibanga, long de 32 km connait une dégradation avancée qui pourrait engendrer sous peu d’énormes difficultés de mobilité des populations de la province de la Nyanga et d’approvisionnement en marchandises durant cette période pluvieuse.
Le tronçon Pegnoundou-Tchibanga, linéaire resté sans bitume depuis l’interruption brusque il y a près de 4 ans des travaux d’aménagement de la route Ndendé-Tchibanga par l’entreprise chinoise COVEC, pourrait ne plus être praticable dans les prochains mois.
Les fortes pluies qui s’abattent dans la légion depuis quelques temps ont accéléré le délabrement de la route. Quatre gros bourbiers se sont formés sur long de la chaussée en latérite, rendant de facto difficile la circulation.
Les voyageurs sont obligés de descendre des véhicules le temps, que l’automobiliste se débrouille à franchir le bourbier. La situation pour le moins inquiétante à amener le collectif des cadres de la Nyanga à donner une sonnette d’alarme en direction des pouvoirs publics pour trouver urgemment une solution idoine afin d’éviter que Tchibanga, capitale provinciale de la Nyanga ne se couper du reste du pays.
« Nous souhaitons qu’à terme, le tronçon Pegnoundou-Tchibanga soit complètement bitumé », a lancé au terme d’une réunion d’interpellation, Brice Koumba Mabert, coordinateur du collectif des cadres de la Nyanga.
Camille Boussoughou
