« En réalité ce ne sont pas ces trois factotums qui vont gérer notre pays, c’est la cour constitutionnelle » (l’opposant Jean Gaspard Ntoutoume Ayi)

Cadre militant de l’Union nationale (UN, opposition radiale), Jean Gaspard Ntoutoume Ayi a dans une interview accordée chez notre confrère  ‘’RFI’’ déclaré que le projet de reforme constitutionnelle qui consacre la mise en place d’un collège des trois personnalités (président du Sénat, président de l’Assemblée nationale et le Ministre de la Défense nationale) pour diriger conjointement  le Gabon en cas de vacance de pouvoir est selon lui une manœuvre dilatoire pour la Cour constitutionnelle de garder la main sur le pouvoir durant la période transitoire.

« En réalité ce ne sont pas ces trois factotums qui vont gérer notre pays, c’est la cour constitutionnelle », a déclaré M. Ntoutoume Ayi.
Dans la reforme qui a été déjà adoptée par l’assemblée nationale, puis bientôt par le sénat avant sa probable promulgation incessante, les décisions qui seront prises par le triumvirat ne peuvent être valables que si elles sont validées par la gardienne de la loi.
« En réalité ce qui est dit dans la modification constitutionnelle ce que toutes décisions qui seront prises par ce triumvirat ne vont être validées par la cour constitutionnelle. Donc en réalité l’intérimaire pour ne pas dire le régent du Gabon désormais, c’est la cour constitutionnelle et l’intérimaire réelle c’est madame Mbourantsuo, la présidente de la cour constitutionnelle », a-t-il relevé.

Camille Boussoughou

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