Réagissant à la révision de la constitution par le gouvernement, le Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Eric Dodo Bounguendza salue une initiative visant à renforcer davantage les critères de démocratie moderne au Gabon.
« Avec le projet de loi portant révision de 26 articles de notre #Constitution, le #Gabon renforce davantage ses critères de démocratie moderne, juridicise efficacement sa vie politique, et adapte au mieux ses règles constitutionnelles aux exigences de son temps présent et à venir », a tweeté le Secrétaire général du PDG.
Eric Dodo Bounguendza est l’un des premiers leaders politiques du pays à réagir publiquement suite à cette révision intervenue vendredi en conseil des ministres ce vendredi.
La révision redéfinie les conditions de l’intérim du président de la République en cas de vacance de la Présidence de la République ou d’empêchement définitif de son titulaire. Selon le texte, en cas de vacance de la présidence de la République, un collège composé du Président du Sénat, du Président de l’Assemblée Nationale et du Ministre de la Défense Nationale assure l’intérim.
Outre l’intérim du président de la République, la révision clarifie les conditions pour juger le président de la République. L’article 78 nouveau dispose que la Haute Cour de Justice juge le Président de la République en cas de violation du Serment, de haute trahison pour les faits commis dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions.
Le texte précise que le Président de la République est mis en accusation par l’Assemblée Nationale et le Sénat, statuant par un vote identique au scrutin public et à la majorité des deux tiers (2/3) des membres les composant. Pendant l’intersession, le décret de convocation du Parlement sera exceptionnellement pris par le Premier Ministre.
Pour que la nouvelle constitution entre en vigueur, elle doit être adoptée en termes identiques par les deux chambres du parlement. Le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 52 ans) est majoritaire dans les deux chambres du parlement.
Marie Dorothée