L’opposant Jean Ping © D.R
L’opposant Jean Ping, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 27 août 2016 dont il affirme être le véritable « Président de le République élu », a dans son discours adressé au peuple gabonais à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance du Gabon ce 17 août, indiqué avec conviction qu’il va bientôt s’installer sur son prétendu pouvoir « confisqué » par Ali Bongo Ondimba, vainqueur officiel dudit scrutin.
« Comme dans de nombreux exemples de l’histoire des Nations, c’est ensemble et solidaires, que nous sortirons le Gabon de l’impasse des solutions provisoires, des agendas cachés et surtout de la fuite en avant de ceux qui ont l’illusion d’aller à 2023. Je suis à la tâche, pour achever avec les forces vives ainsi impliquées, l’action menée depuis quatre ans ; pour poser avec ces forces et toutes les bonnes volontés, le cadre favorable à une issue toute proche », a déclaré M. Ping.
S’adressant à ses partisans, l’opposant réduction au régime d’Ali Bongo, a indiqué que « grâce à votre détermination, la libération finale. Les quatre que nous venons de passer ont été consacrés à construire, bataille après bataille, sacrifice après sacrifice ce résultat final, irréversible et vital pour ressusciter le Gabon ».
Le discours de Jean Ping a l’air du déjà entendu. Dans ses précédents messages, il avait appelé ses partisans à la désobéissance civile. Il avait déclaré notamment en 2017, « à partir de ce jour, je ne vous retiens plus (…), je vous enjoins d’organiser, dès aujourd’hui et sans limite, jusqu’au départ des putschistes toute manifestation civique conforme aux droits à la libre expression, à la liberté de manifester, et aux droits fondamentaux prescrits par la Constitution ».
Cet appel n’avait pas eu des effets escomptés. Les troupes qui semblent ne plus croire à une hypothétique victoire de leur joker sont démobilisés.
Camille Boussoughou