Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de l’éducation nationale, Pr Patrick Daouda Mouguiama durant sa conférence de presse le 11 août à Libreville © Gabonactu.com
Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Education nationale, Pr Patrick Daouda Mouguiama qui a sanctionné plus de 26 chefs d’établissements scolaires publics (proviseurs et censeurs), 26 responsables des lycées privés et plus de 800 élèves pour falsification des bulletins scolaires et inscriptions frauduleuses au baccalauréat d’août 2020, a déclaré dans une récente conférence de presse que cette opération de nettoyage visait à mettre de côté les différentes forces d’inertie qui tirent vers le bas le système scolaire gabonais.
« Il était hors de question d’organiser le bac cette année avec les mêmes éléments dangereux », a déclaré M. Daouda Mouguiama, indiquant par ailleurs que la traque des potentiels éléments nuisibles contre l’école gabonaise se poursuit.
Pour le Pr Patrick Daouda Mouguiama, malgré les pressions auxquelles il fait l’objet « la machine d’organisation du bac est rodée » pour dit-il relever le système scolaire défaillant.
Lors de son échange avec la presse, le ministre de l’Education nationale a signalé que l’année dernière, un jury parallèle a été démantelé au lycée Paul Indjendjé Gondjout (ex-lycée d’Etat de l’Estuaire). Si l’instigateur de ce faux jury est en prison, d’autres fossoyeurs seraient encore actifs.
Les chefs d’établissements sanctionnés sont suspendus de leurs fonctions jusqu’à nouvel ordre. Selon le Pr Patrick Daouda Mouguiama, ils pourraient également être poursuivis au pénal, au regard de la gravité des faits ayant trait au faux en écriture et de faux et usage de faux.
Antoine Relaxe