L’activiste proche de l’opposition de Laurence Ndong, par ailleurs porte-parole de l’opposant Jean Ping vivant en France, a dans un post puant sur sa page Facebook dénoncé la déliquescence du système scolaire et les difficiles conditions d’apprentissage de la jeunesse gabonaise tributaires de l’échec scolaire. Voici l’intégralité de ses propos critiques.
« C’est le constat que j’ai dénoncé dans le rendez-vous citoyen du mois de Juin.
En 2020, les élèves sont toujours entassés à près de 200 élèves par classe. Les écoles primaires, secondaires et les universités n’ont même pas de toilettes pour les besoins humains fondamentaux.
Le taux de redoublement au Gabon est un des plus élevé du monde. Le Taux de réussite à l’examen du premier tour du baccalauréat est en dessous de 20% depuis plusieurs années.
Pas de matériel didactique, pas de matériel informatique. Les établissements manquent de laboratoires. Il y a des jeunes collégiens et lycéens gabonais qui n’ont jamais vu une éprouvette de leur vie.
Il manque des tables-bancs alors que le Gabon est un pays producteur de bois.
Les enseignants sont payés au lance-pierre.
Toutes ces anomalies sont inscrites dans les rapports. Bongo Ondimba Ali lui-même avait qualifié les écoles gabonaises de porcheries.
C’est pour toutes ses raisons que nous devons nous battre contre ce régime. C’est cette indignation qui est le moteur de notre lutte jusqu’à ce que ce régime tombe. Et il va tomber ».
Camille Boussoughou