Le Premier ministre Julien Nkoghe Békalé © DR
Libreville, 14 janvier (Gabonactu.com) – Le nouveau gouvernement gabonais mis en place ce samedi pourrait prêter serment ce mardi au palais présidentiel à Libreville devant le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, selon une source bien introduite contactée par Gabonactu.com.
« Je ne sais pas comment la cérémonie sera organisée mais elle aura bien lieu ce mardi au palais présidentiel du bord de mer », a précisé la source ayant requis l’anonymat.
Le chef de l’Etat rentrerait au Gabon dans la nuit de lundi à mardi, selon une autre source proche de la présidence de la République.
Si ces infirmations sont confirmées, cela signifie qu’Ali Bongo Ondimba revient au pays pour la première fois depuis son Accident vasculaire cérébral (AVC) le 24 octobre dernier à Ryad en Arabie saoudite où il a été hospitalisé durant plus d’un mois. Il a ensuite été transféré à Rabat au Maroc pour poursuivre sa convalescence et sa rééducation.
Le retour au pays du numéro un gabonais serait dicté par les impératifs de l’article 15 de la constitution.
« Avant leur entrée en fonction, les membres du gouvernement prêtent serment devant le président de la République en présence de la Cour constitutionnelle », dispose l’alinéa 4 de l’article 15 de la constitution adoptée par les deux chambres du parlement gabonais (Assemblée nationale et Sénat) réunies en congrès le 10 janvier 2018.
« Je jure de respecter la constitution et l’Etat de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans le strict respect de ses obligations de loyauté à l’égard du chef de l’Etat, de garder religieusement, même après la cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers et des informations classés secret d’Etat et dont j’aurai eu connaissance dans l’exercice de celle-ci », tel est le serment que devra prononcer les 38 ministres du nouveau gouvernement.
La première prestation de ce serment pas un gouvernement a eu lieu le 7 mai 2018. Il s’agit du gouvernement du Premier ministre Emmanuel Issozé Ngondet. Il comprenait plusieurs ministres de l’opposition dont Michel Menga M’Essone, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, David Mbadinga et Patrick Eyogho Edzang.
Carl Nsitou