Sylvain Mayabi Binet, SG de l’ONEP@DR
Libreville, 21 novembre (Gabonactu.com) – L’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) qui fait pendre un préavis de grève générale du secteur pétrolier et activités connexes sur la tête du gouvernement Gabonais exige la réintégration des six salariés dont Total Gabon voudrait se séparer pour avoir pris part à la grève déclenchée par ce syndicat le 30 juin dernier ; grève pourtant jugée légale selon le Tribunal de première instance de Port-Gentil dans son rendu du 3 août dernier, saisi par la société pétrolière.
« La réintégration de tous les six (6) salariés concernés est le seul gage d’un retour à la sérénité au sein du secteur pétrolier et activités connexes », a indiqué Sylvain Mayabi Binet, secrétaire général par intérim de l’ONEP.
C’est la réaction rageante des syndicalistes au ministre du pétrole, Pascal Houangni-Ambourouet, devenu négociateur pour la circonstance, afin d’éviter de saper « la paix sociale » dans un secteur sensible et extrêmement déterminant pour « le climat des affaires, à l’aune du futur nouveau Code des Hydrocarbures et des appels d’offres pour de nouvelles explorations en offshore profond ».
Au cours des négociations de l dernière chances qu’il y a eu entre les trois parties mardi dernier, Total a fait une concession sur 4 agents.
Le ministre, représentant le gouvernement, a sollicité de Total Gabon un meilleur accompagnement social pour les deux employés qu’ils ont refusé de réintégrer.
Mais ces « annonces » ne sont pas du gout des pétroliers qui, pour l’instant, n’ont demandé que la reconsidération de la décision de licenciement des six agents sans aucune conséquence négative sur lesdits agents.
Mais d’autres points de revendications pourraient corser le préavis qu’ils pensent déposer imminemment ; notamment après des réunions concomitantes à Libreville et Port-Gentil.
Précieux Koumba