Une vue de la plage du Tropicana très prisée par les jeunes pour ses ambiances endiablées @ Gabonactu.com
Libreville, 11 juin (Gabonactu.com) – Le procureur de la république Steeve Ndong Essame Ndong a annoncé dans une déclaration officielle lundi à Libreville que la plage du Tropicana où les corps de trois élèves du CES Mabignath d’Akébé ont été repêché est provisoirement fermée pour nécessité d’enquête.
« Pour des raisons de sécurité et d’efficacité de l’enquête visant à recueillir tous les éléments pour la manifestation de la vérité sur les circonstances de ces noyades, l’accès à la plage du Tropican est provisoirement fermé au public », a affirmé le Procureur.
Selon le procureur, le bilan des corps repêchés suite à la noyade du 25 mai dernier des élèves du CES Mabignath d’Akébé est de 3 corps. Ces 3 victimes ont été repéchées le 26 mai 2018 sur la plage du Tropicana.
La première victime retrouvée était le jeune Marriefour Sissoko, de nationalité malienne. Elève en classe de 4ème A, sa dépouille a été retrouvée à 10 heures. A 11 heures 45 le corps de René Warris Nziengui est découvert. Et enfin à 16 heures 05 sur la même plage, les sapeurs pompiers ont remonté la dépouille de Darlin Stessy, 15 ans élève en classe de 4ème A dans le même CES.
Steeve Ndong Essame Ndong a ajouté que le lundi 4 juin 2018, à 9 heures 25 minutes, le corps du jeune Jacques Essono Edou, âgé de 12 ans, élève à l’Ecole Primaire Sainte Monique, était découvert sur la plage du Lycée Léon Mba.
« La victime s’y était rendue la veille, dimanche de 3 juin 2018, en compagnie de sa sœur aînée Annie Josiane Mbui pour se baigner », a précisé le procureur. Cette victime ne compte donc pas sur la triste liste des élèves du CES Mabignath d’Akébé.
Dans les réseaux sociaux l’on fait état de 15 élèves disparus suite à cette baignade mortelle. Certains internautes affirment même que certains corps ont été mutilés à des fins de « crimes rituels ».
« Aucun corps n’a été retrouvé mutilé. Que les familles commandent des autopsies », a soutenu en hors micro le procureur de la République soupçonnant une volonté manifeste de manipulation.
Carl Nsitou