Forces de police interpellant un manifestant à Libreville@DR
Libreville, 31 mai (Gabonactu.com) – Le commandement en chef des Forces de police nationale a décidé mercredi de renforcer le dispositif sécuritaire sur toute l’étendue du territoire Gabonais en vue de garantir la sécurité des personnes et des biens, de maintenir l’ordre public et d’assurer le bon fonctionnement des institutions de la République, indique une note de service signée du chef d’Etat-major des polices urbaines, le colonel Georges Bongo Alila, dont Gabonactu.com a reçu une copie.
L’opération qui a officiellement débuté deux jours avant la publication de la note de service est placée sous le commandement du colonel Bongo Alila et consiste à contrôler les identités, à contrôler et fouiller systématiquement tout véhicule, à vérifier puis interpeller toute personne aux allures suspectes et à récolter des renseignements.
Cette action qui se veut d’envergure sera constituées des patrouilles pédestres et motorisées composées des unités des commissariats, des antennes de police judiciaire, de la direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), de l’OCLAD, des unités de soutien en provenance de Libreville et des unités de gendarmerie nationale.
Les zones d’opérations seront ciblées par les directeurs régionaux des polices urbaines, en collaboration avec les commissaires centraux, des villes et d’arrondissements, indique la note.
Toutes les unités investiront les zones ciblées au même moment, à l’initiative des responsables, dès le déclenchement de l’opération et la DGDI s’attèlera à sa mission régalienne de renseignement et de lutte contre l’immigration clandestine, précise le document.
Néanmoins, durant cette opération, le chef d’Etat-major des polices urbaines appelle les agents à stricte observation des consignes de sécurité, de fermeté mais aussi de probité morale et de courtoisie lors des interventions.
L’usage des armes ne pourra se faire que sur ordre hiérarchique ou en cas de légitime défense, rappelle le colonel Georges Bongo Alila.
Cette opération semble avoir été diligentée en raison de l’agression par arme létale d’un élément de la Garde Républicaine qui était en faction pour attendre le passage du cortège présidentiel il y a quelques jours à Libreville.
Doris Obame Enkoro, de nationalité gabonaise a été désigné comme le présumé coupable de l’acte que de nombreux gabonais déplorent.
La date de la fin de cette opération n’a cependant pas été précisée.
Camille Boussougou