Libreville, 6 mars (Gabonactu.com) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, Guy Bertrand Mapangou a convoqué séparément les syndicalistes de l’Université Omar Bongo (UOB) et le recteur de cet établissement pour tenter de ramener la sérénité suite à une canonnade entre ces des protagonistes.
Guy Bertrand Mapangou a d’abord reçu les responsables des deux principaux syndicats de l’UOB à savoir : le Syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC) et la Force de réflexion et d’actions pour l’Enseignement supérieur (FRAPES). Puis le recteur de l’UOB, Marc Louis Rompivia et son staff.
Les deux camps ont affiché un optimiste certain sur la fin de la crise dans la plus grande université du pays, à l’issue de ces auditions séparées.
On rappelle que le recteur et les deux syndicats de l’UOB se livrent une guerre épistolaire sans merci depuis quelques semaines.
Les hostilités ont été lancées par le conseiller du recteur, Serge Loungou. Dans une tribune libre publiée dans le quotidien national L’union, M. Loungou indiquait que les deux principaux syndicats de l’UOB versent dans la mendicité parce que toutes leurs grèves portent exclusivement sur le paiement des primes alors que les conditions de travail se dégradent.
Le SNEC et la FRAPES ont jugé injurieux ces affirmations. Dans une tribune paru dans le même journal, les deux syndicats ont, à leur tour, indexé la mauvaise gouvernance de l’actuelle équipe rectorale qui se caractérise par les discours sans réalisations concrètes.
Lundi les deux syndicats, généralement opposés l’un contre l’autre, sont unanimement passés à la vitesse supérieure. Ils ont bloqué l’unique portail du campus empêchant ainsi le bon déroulement des activités académiques.
Carl Nsitou