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Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le Front de l’opposition pour l’alternance mobilise sa base pour un meeting qui aura finalement lieu le samedi 20 décembre à Rio, selon une annonce faite mercredi en marge de la déclaration politique de l’évêque Mike Jocktane. Ce meeting sera-t-il autorisé ?
A première vue cette question ne se pose pas. Le meeting doit normalement être autorisé. Selon Paul Marie Gondjout, Secrétaire exécutif adjoint de l’ex Union nationale, interrogé par un reporter de Gabonactu.com, une demande de tenir ce meeting a bel et bien été déposé au ministère de l’Intérieur.
Si cette information est confirmée, les organisateurs du meeting ont retenu la leçon du ministère de l’Intérieur qui a interdit une marche des mêmes personnalités de l’opposition le 13 novembre dernier. Le patron de ce département avait affirmé qu’on n’informe pas le ministre de l’Intérieur de la tenue d’une manifestation mais on lui demande une autorisation d’organiser une manifestation.
Cet obstacle franchis, il en reste d’autres. Qui organisera ce meeting ? La question reste aussi posée. Est-ce le Front ou une liste de personnes physiques ?
Le ministre de l’Intérieur pourrait trouver une explication plausible pour interdire ou autoriser ce grand rassemblement prédit comme l’une des plus grandes rencontres que l’opposition gabonaise n’a jamais organisée à Libreville.
On rappelle que le Tribunal de Libreville a rejeté la plainte des leaders du Front contre Ali Bongo Ondimba pour « multitude d’intérêts » et que Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, opposant, a indiqué lors d’une récente sortie qu’à son avis, le Front de l’opposition pour l’alternance n’a pas une existence juridique.
Guy Bertrand Mapangou, le ministre de l’Intérieur a toutes les cartes entre ses mains.
Antoine Relaxe