Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Trois personnes dont un malien sont morts samedi dans un spectaculaire accident de la circulation au quartier Plein Niger dans le 4ème arrondissement de Libreville, a constaté un reporter de Gabonactu.com
Les victimes sont décédées coincées dans un minibus de transport en commun roulant dans le sens Petit-Paris – Lalala. Alors que le minibus venait de dépasser la mairie du 4ème arrondissement, il s’est retrouvé aplatit sous un conteneur rempli de sel de cuisine.
Le conducteur du gros camion venait d’amorcer le virage du feu rouge d’Oloumi pour prendre la direction de Plein Niger. En plus du petit virage, il a amorcé la petite monté qui s’achève vers la maire du 4ème arrondissement. Personne ne sait comment le conteneur a lourdement chuté sur le minibus de 18 places.
Tous les passagers se sont retrouvés coincés dans leur véhicule. Les témoins ne pouvaient les délivrer de la ferraille du minibus puis du poids du conteneur bien plein.
Morts emprisonnés sous la ferraille et un lourd conteneur
L’armée a dépêche une grue pour surélever le conteneur. Une autre grue de la garde républicaine a intervenu.
Quelques blessés ont aussitôt été conduits à l’hôpital avant l’arrivée des sapeurs pompiers qui ont sorti du piège 4 blessés graves et un blessé léger, selon un colonel des sapeurs pompiers.
Trois personnes dont le chauffeur du minibus sont mortes sur le coup. Le chauffeur du minibus, très jeune, est mort la main droite serrant le volant. Il a été la dernière victime sortie de la masse de fer après des délicats travaux de découpage des restes du bus. Les trois morts ont quitté le lieu du drame ensembles sous le regard en larme de nombreux curieux.
Un des morts est de nationalité malienne. Il a été formellement identifié par ses parents qui l’ont vu la dernière fois quittant le marché Mont Bouët où il est venu chercher la marchandise à livrer à ses clients. « Il était un commerçant ambulant », a témoigné un de ses frère le téléphone collé à l’oreille pour annoncer la triste nouvelle aux parents.
Les deux autres victimes n’étaient pas encore identifiées. Les secouristes dont ceux de la Croix rouge gabonaise ont craint que le bilan ne s’alourdisse.
