Arrestation de Cabrel Mezui pour possession du cannabis, de l’héroïne et de la cocaïne

Ce phénomène s’avère préoccupant au regard des arrestations multiples, effectuées dans le pays. Cabrel Mezui un jeune Gabonais de plus de vingt ans, a été pris le 13 décembre dernier à Port-Gentil, en flagrant délit de possession de plusieurs produits prohibés. D’après les agents de l’Office central de lutte antidrogue (Oclad), il avait des paquets de cocaïne, de cannabis et d’héroïne. Des produits pour lesquels le présumé consommateur-dealer rejette les accusations qui pèsent contre lui. 

« Je ne connais pas d’où provient cette cocaïne, c’est vrai que j’étais mauvais avant mais aujourd’hui je ne le suis plus. Ils ont pris ça ailleurs et veulent nous mettre ça sous le dos. Je ne fume plus la drogue », a réfuté  Cabrel Mezui.

Ce récidiviste inculpé pour des faits similaires il y’a quelques années, est un incontournable à Port-Gentil en ce qui concerne le trafic de drogues. La prise effectuée par les agents de l’Oclad rentre en effet dans le cadre de la lutte contre la criminalité, l’insécurité et la drogue.

« Je n’avais pas de la cocaïne ou de l’héroïne, ce n’est  pas la première fois qu’on m’arrête, j’ai déjà été arrêté pour la consommation de cannabis. J’ai fait la prison une fois »,  reconnait-t-il.

Placé le mercredi 19 décembre sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt du château, il médite sur son sort en attendant son procès. Son pote à sa gauche a quant à lui été mis en liberté provisoire, pour avoir été pris dans la foulée au mauvais endroit de la rafle de 87 présumés criminels.

En revanche, depuis un moment les autorités se heurtent à plusieurs difficultés qui ne permettent pas de tordre le cou à ce problème. La liste des raisons est : la drogue qui développe l’immoralité de ce fléau et cause le dégout du travail chez les jeunes, avant de détruire la santé physique et mentale de ces consommateurs.

Cette drogue psychotrope a pour conséquence la délinquance, l’échec scolaire, la propagation des maladies et la prolifération de la grande criminalité. L’État est attendu par la population sur ce dossier afin que des actions pérennes soient prises, visant à éradiquer ce mal sociétal.

Vincent Ranozinault

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