A l’occasion de la commémoration au Gabon le 09 décembre 2023 de la Journée internationale de lutte contre la corruption organisée par la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), le président du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG), Dariss Nyoundou Souza, a, suggéré aux pouvoirs publics de mettre en place les mécanismes nécessaires devant protégés les lancers d’alerte qui dénonceront les faits de corruption.
« Au nom de la jeunesse j’appelle le gouvernement de transition, les entreprises, la société civile, les confessions religieuses à s’unir, pour mettre en place des politiques anti-corruption rigoureuses, et faire en sorte que ceux qui abusent de leur pouvoir soient responsables de leurs actes. Nous devons encourager la dénonciation des faits de corruption et protéger les lanceurs d’alertes », a proposé M. Nyoundou.
La CNLCEI qui a décidé d’impliquer la jeunesse gabonaise dans ce combat de longue haleine, en donnant aux jeunes « les outils de résilience et de résistance à cette menace », a, organisé cette journée sous la thématique : « corruption et développement : les vulnérabilités des jeunes face à la corruption ».
Consacrée aux actions de prévention relative à la sensibilisation et à l’éducation visant à prévenir la corruption, cette journée a mis à profit différents panels sur la problématique. Des séances de Slam, ont également eu lieu pour mieux édifier les jeunes.
« La Commission voudrait se convaincre de donner aux jeunes les aptitudes qui devront leur permettre de prendre leur part, et toute leur part dans les efforts de lutte contre la corruption, en forgeant en eux une réelle force de résilience et que la peur change de camp », a souhaité dans son laïus circonstanciel, Nestor Mbou, président de la CNLCEI.
Les travaux de cette journée internationale de lutte contre la corruption qui ont mobilisé des dizaines d’élèves des lycées et collèges de Libreville à Arambo (Ministère de l’Economie) ont été présidés par Joseph Owondault Berre, Vice-Président de la République.
Camille Boussoughou