Conflit Homme-Faune à Ndendé : Oligui Nguema encourage les populations à abattre les éléphants

Dans un langage franc et sans détour, concernant le conflit Homme-Faune caractérisé par des dévastations récurrentes des plantations domestiques, le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat le général Brice Clotaire Oligui Nguema en tournée républicaine à Ndendé, capitale départementale de la Dola dans la province de la Ngounié (sud), a encouragé les populations à abattre les abattre les éléphants à l’origine de ce phénomène qui précarise ses compatriotes de l’hinterland.

« Pour les populations victimes de ce conflit Homme-Faune, je vous autorise à abattre ces éléphants », a déclaré M.  Oligui Nguema, sous les ovations nourries des populations visiblement contentes amassées à la place des fêtes de la ville.

Selon la communication présidentielle, « le Président de la Transition pour qui l’humain occupe une place de choix, a instruit la libération des détenus ayant fait l’objet d’une arrestation dans le cadre dudit conflit. Dans le même ordre, SE Brice Clotaire Oligui Nguema a exhorté les populations à se défendre et à protéger leurs biens ».

Pour le numéro un gabonais, les populations pourrait même faire recours à l’armée en cas de difficultés pour abattre ces pachydermes, devenus un véritable danger en zone rurale.

Durant ce périple dans la ville de « neuf routes », le Chef de l’Etat n’est pas venu les mains vides. Il a apporté du matériel agricole pour permettre à ces populations de cultiver davantage les plantations pour endiguer l’insécurité alimentaire dans la région.

Camille Boussoughou

15 thoughts on “Conflit Homme-Faune à Ndendé : Oligui Nguema encourage les populations à abattre les éléphants

  1. C’est une très bonne chose qu’adis le président de la transition nos maman n’arrive plus vraiment a cultivé et tout sa et du au éléphants

    1. C’est lorsqu’on n’aura plus d’éléphant au Gabon que vous allez prendre conscience de votre bêtise…dans d’autres pays il y a des solutions moins violentes mais plus efficaces… pourquoi forcément privilégier l’abattage d’un animal qui est protégé par la loi… finalement une loi qui viole la loi n’est pas une loi…

      1. Cher Monsieur, bonjour, je vous invite à venir faire une seule plantation chez nous au village, ou à planter quelques pieds de bananiers derrière ma maison, pour ne pas perdre votre sueur. Après un mois je verrais si vous tiendrez le même langage.

  2. Merci, Monsieur le Président. Les éléphants ne doivent pas être prioritaires par rapport aux êtres humains. Nos communautés doivent être la priorité, bien que la protection de la nature soit importante, elle ne doit pas primer sur le bien-être des hommes.

  3. Est-ce qu’il n’a pas de moyen de protection des cultures contre les pachydermes. Vu la disparition à court terme de cet animal, et aussi d’en éviter le braconnage ?

  4. Il faut revenir à l’équilibre. Le gouvernement a les moyens d’immobiliser les pachydermes et de les déplacer dans des zones de réserves.

  5. Bof. Comme l’argent pour la conservation est bloqué. Il fait du populisme pout satisfaire les populations abandonnées. C’est pas sa faute. Il récupère ce que les autres on laissé.
    Mais après… plus d’éléphants. Plus de jardiniers naturels . Et ce sera le désert…et les militaires se foutent totalement de la conservation. Ils ont d’autres problèmes à gérer.

    1. Les populations rurales vivent de cultures vivrières issues des champs faits en zone rurale usagère depuis des décennies. C’est dans ces zones que sévissent les pachydermes, qui rendent impossible la vie aux populations en détruisant leur seul moyen de subsistance, les poussant à abandonner leur habitation pour aller vivre en ville, favorisant l’exode rural et la consommation des vivres importées.

  6. Tout ceux qui soutiennent l’idée de l’abattage ne réfléchisent pas aux conséquences que cela peut avoir à long terme sur l’éco-tourisme gabonais… Qui Lui
    même est un secteur qui commence à peine son développement..

  7. Les éléphants ne favorisent pas la germination d’essences à croissance rapide dont la quasi-totalité est disséminée par le vent. Dans leur passage, ces pachydermes détruisent qu’ils n’en préservent. Ils créent des pistes sur lesquelles des engins motorisés peuvent circuler.
    Dommage que des personnes mal renseignées, qui ne s’appuient que sur des thèses scientifiques qui ne sont pas réelles sur le terrain, ne comprennent pas le degré de sensibilté du Président du CTRI, sa compréhension de la protection des personnes et des biens, prévue et reconnue par la constitution gabonaise.
    Les cultures vivrières font partie des biens.

  8. Bien réfléchi. L’homme est prioritaire, mais il faut trouver un moyen pour jed éloigner de cette zone de culture. l’État a cette possibilité mais les populations rurales. La solution proposée est très radicale mais il faut penser à la souffrance de ces hommes et femmes qui peuvent plus cultiver.

  9. Je suis d’avis qu’on abatte ces éléphants, non seulement ils dévastent les plantations mais ils tuent les gens, provoquent des accidents de la circulation. Et s’ils ne veulent pas mourir ils doivent s’éloigner car ils ne font pas parti des animaux domestiques

  10. il faut bien préserver l’Eco système gabonais d’accord mais est ce que cela doit être au détriment de la population locale ? doit elle mourir pour les éléphants ? quelle est la partition du gouvernement et des organismes internationaux ? les éléphants ont détruit nos villages , lieu d’apprentissage de nos us et coutumes , ainsi nous nous retrouvons en ville , lieu d’échange culturels et de civilisations , mais quelle est la solution , les parents viennent retrouver leurs en enfants en ville car les éléphants les chassent dans les villages . que gagne les populations ? les certificats de bonne conduites ? les villageois ne mangent pas ca et c’est claire , merci PAPA OLIGUI NGUEMA

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