Blacklisté par plusieurs institutions internationales suite au coup d’Etat du 30 août dernier qui a déposé le régime d’Ali Bongo, le Gabon a échappé aux sanctions similaires de l’Union Interparlementaire (UIP), une organisation mondiale des parlements des États souverains.
Mercredi 25 octobre, lors de la 147ème Assemblée générale de l’UIP qui se tient à Luanda (Angola) depuis le 23 octobre dernier, les membres ont approuvé le plaidoyer du président de l’Assemblée nationale gabonaise de transition, Jean François Ndongou.
Les participants à la rencontre de Luanda ont décidé de maintenir le Gabon comme membre à part entière de l’institution.
« Cette décision confirme la bonne dynamique de la diplomatie parlementaire gabonaise, et par-delà, la gestion parcimonieuse de la Transition par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) », a commenté un membre de la délégation gabonaise à Luanda. Créée en 1889, l’UIP est la plus ancienne des institutions internationales à caractère intergouvernemental. Elle a son siège à Genève en Suisse. Elle compte 179 membres dont 14 membres associés.
Antoine Relaxe