Les représentants du Gabon durant la cérémonie@DR
Paris, France (Gabonactu.com) – Le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius et Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, ont lancé le 26 novembre dernier, au Quai d’Orsay, francealumni.fr, le nouveau réseau social français destiné aux anciens étudiants étrangers ayant fait des études en France, a appris le bureau de Gabonactu.com à Paris.
« Francealumni.fr a pour ambition de permettre aux très nombreux alumni étrangers de rester en contact avec la France, ses écoles, ses universités, ses entreprises, son offre culturelle et pour dialoguer entre eux, accéder à des offres de formation, de bourses, de stages ou d’emplois, rester informés de l’actualité culturelle et touristique française », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius devant 400 invités issus des milieux universitaires, économiques, diplomatiques et politiques.
Pour le patron de la diplomatie française, ce nouveau site constitue également une opportunité pour le développement international des entreprises et des universités françaises qui pourront nouer de nouveaux partenaires, économiques ou académiques, avec ces alumni.
Les initiateurs de cette plateforme numérique, mise en place et animée par Campus France, l’opérateur français de la mobilité universitaire, ont invité deux gabonais pour représenter leur pays, notamment l’avocat au Barreau de Paris Me Bertille Manganguela, Docteur en Droit. Cette jeune gabonaise qui dirige son cabinet dans le 8è arrondissement de Paris n’a pas tari d’éloges pour saluer cette initiative qui vise a réunir, sur une plateforme numérique, tous les anciens étudiants étrangers ayant fait des études en France.
«C’est extraordinaire comme projet. Et ce qui est plus important encore, c’est le fait que le Gabon est représenté ce soir à la cérémonie officielle du lancement de francealumni.fr par M. Laurent Fabius. Il me reste maintenant à ouvrir mon propre compte pour bénéficier des avantages de ce nouveau réseau social français », nous a confié l’avocat du 8è arrondissement de Paris.
Etait également présent pour le compte du Gabon, le fiscaliste et homme d’affaires franco-gabonais, M. Jean-Patrick Mackossaud formé dans les Écoles de la noblesse d’Etat françaises (Saint-Cyr, HEC, Sorbonne).
Ce chef d’entreprise à la tête de plusieurs cabinets conseils dont IBC Advisers basé à Londres, spécialisé dans l’accompagnement stratégique des grands groupes français sur les marchés néo-émergent que le sont certains pays africains, n’a pas hésité à faire un témoignage, diffusé sur un écran géant, sur cette activité de diplomatie économique dont l’objectif pour lui est de faire doubler les investissements des entreprises françaises au Gabon, notamment avec une approche nouvelle de colocalisation à savoir dans l’implication de filiales ou de succursales avec des emplois pour les jeunes gabonais, mais aussi dans les métiers à forte valeur ajoutée que sont les nouvelles technologies.
« Cette nouvelle approche s’inscrit dans une logique de gagnant-gagnant. Pour vendre dans les pays émergents, il faut construire dans les pays émergents pour paraphraser Louis Gallois », a déclaré l’homme d’affaires franco-gabonais.
Attendue depuis plusieurs années, francealumni.fr s’articulera autour d’un site central et de sites locaux, lancés progressivement par les ambassades françaises à l’étranger. Dix d’entre elles intégreront la plateforme en 2014 : le Brésil, l’Allemagne, la Colombie, le Gabon, le Japon, la Jordanie, les Philippines, le Koweït, la Turquie et le Vietnam.
On rappelle que chaque année ce sont près de 300.000 étudiants étrangers qui poursuivent leurs études en France, ce qui place le pays au 3è rang mondial en termes d’attractivité universitaire. Le socle entre les dépenses des étudiants étrangers et de leurs proches en France et les coûts supportés par la collectivité est positif de plus de 1,5 milliard d’euros par an, selon une récente étude de Campus France et de l’Institut BVA.
Lazare Moukoubidi