Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, opposition), a, dans un communiqué condamné avec la dernière énergie, la perturbation par une « bande de nervis à la solde du pouvoir aux abois », du meeting de son candidat, Alexandre Barro Chambrier à Franceville, s’indignant par la suite des agissements rétrogrades d’un « pourvoir à bout de souffre ».
« Le RPM condamne avec la dernière énergie les agissements grossiers d’un autre âge, des commanditaires de ces exactions tapis au sein d’un pouvoir à bout de souffle usant de violence et de l’intimidation pour masquer son échec à la tête du pays, alors qu’il gagnerait à présenter son bilan au peuple gabonais après quatorze ans à la tête du pays », a fustigé le RPM dans un communiqué signé de son 1er vice-président, Edgard Owono Ndong.
En précampagne dans le Haut Ogooué, province d’où est originaire le Président sortant candidat à sa propre succession, Ali Bongo Ondimba, Alexandre Barro Chambrier, lui aussi candidat à l’élection présidentielle du 26 août prochain, a, fait face dimanche 23 juillet 2023 à des agresseurs opérant à visage découvert qui ont perturbé son meeting tenu dans une concession privée. Les espaces publics, lui ont été « refusés par les autorités locales », officiant sous l’autorité du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).
« Le RPM réaffirme que la province du Haut Ogooué fait intégrante du Gabon et n’est pas la chasse gardée d’aucune famille, d’aucun clan, d’aucun parti politique ; tout Gabonais est libre de s’y rendre et de s’y exprimer », a-t-il dit, invitant par ailleurs le peuple gabonais « à ne pas céder à la provocation mais de rester mobiliser pour le triomphe inéluctable de l’alternance et du changement ».
Camille Boussoughou