Électricité : vols récurrents des compteurs EDAN à Libreville

Sur le mur où deux compteurs EDAN ont été volés la nuit du 23 au 24 décembre au PK6 à Libreville © Gabonactu.com

Un nouveau phénomène de vol, devenu récurrent, des compteurs d’électricité de marque EDAN, plonge plusieurs ménages des différents quartiers de Libreville dans le désarroi.  Les voleurs, encore non identifiés, opèrent avec professionnalisme en arrachant ces compteurs des murs, après avoir sectionnés le câble du courant provenant du poteau basse tension.  

« C’est en me réveillant le matin que j’ai constaté que le compteur a disparu, je me disais que c’était une coupure générale », a confié à Gabonactu.com avec désolation, le vieux Emile, un habitant du quartier Awendjé dans le 4ème arrondissement de Libreville.

Les mêmes plaintes ont été signalées à Avea et Nzeng-Ayong, quartiers localisés respectivement dans le 2ème et 6ème arrondissement de Libreville. Il en est de même pour un quinquagénaire qui a été victime de neuf compteurs installés sur le mur de sa maison dédiée à ses locataires au PK18 dans la banlieue sud de Libreville.

« En plus des braqueurs qui font la loi ici tous les jours de nuit, c’est maintenant le vol des compteurs, on va où ? », s’est questionné Christophe Moussavou, victime d’un vol de deux compteurs au PK6 dans le 3ème arrondissement de Libreville.

Pour certaines victimes, ces vols sont récurrents à cause du manque des compteurs au niveau de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Certains employés mal intentionnés de ladite société s’adonneraient à cette sale besogne. D’autres victimes accusent les anciens travailleurs licenciés de la SEEG.

Camille Boussoughou

One thought on “Électricité : vols récurrents des compteurs EDAN à Libreville

  1. Il fut en temps où ce manganèse partait via le plus grand téléphérique du monde par le Congo. Mais un accident de train entre le Gabon et le Congo a fâché les 2 parties qui se son tenues responsables réciproquement. Le téléphérique a été démantelé et depuis, la seule solution reste le train !

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