Plusieurs hommes travaillant à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) se sont retrouvés vendredi face à un urologue du CHU de Libreville venu leur rappeler l’importance de procéder à un dépistage régulier des cancers masculins, notamment celui de la prostate, le plus fréquent chez les hommes.
La rencontre a été organisée par la direction de l’entreprise dans le cadre de la célébration de « Novembre bleu », le mois dédié à la lutte contre les cancers masculins.
« La prostate, est un organe comme tout autre qui emballe la vessie (poche qui garde l’urine) », a expliqué le Dr Izoudine Bissiriou convié par la direction pour parler aux hommes de la SEEG.
Dans une démonstration simple, le médecin a précisé que « lors du renouvellement au niveau de la prostate, il peut arriver une anomalie pendant la fabrication de nouvelles cellules qui va devenir ce qu’on appelle anormale dite cancéreuse et c’est cette cellule qui va se multiplier, envahir toute la prostate et donner le cancer de la prostate ».
Poursuivant sa démonstration, le Dr Izoudine Bissiriou a ajouté que : « avec le temps ce cancer va envahir les autres organes qui sont à côté de la prostate ».
« Tout le corps envahi, la conséquence c’est le décès de l’individu », a-t-il malheureusement fait constater, plongeant l’assistance dans une atmosphère glaciale.
Pour éviter un décès dans des tels conditions évitables, la solution la plus simple c’est prévenir. La meilleure prévention qui ne coûte pas énormément d’argent c’est le dépistage au moment opportun.
Autrefois recommandé uniquement aux hommes dont la tranche d’âge allait de 50 à 70 ans, aujourd’hui, il est fortement recommandé de se faire dépister plus tôt car la jeunesse est aussi désormais impactée par ce cancer masculin qui est le plus grand dévastateur dans le monde.
Le dépistage est un examen clinique avec un temps de touché rectal et le dosage de PSA qui est une substance secrétée par la prostate ces deux examens complémentaires permettent de dire avec exactitude si le patient est atteint de cancer ou pas. Ce dépistage volontaire qui se fait une fois par an passe par une prise de rendez-vous au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL).
Betines Makosso