Après la province du Haut-Ogooué et celle du Woleu-Ntem, la province de l’Ogooué-Maritime a abrité du 23 au 24 septembre dernier à la foire municipale Pierre-Louis Agondjo Okawé, le projet d’appui à la participation politique et citoyenne des jeunes au Gabon.
Organisé par le Réseau panafricain des jeunes pour la culture et la paix, en collaboration avec le bureau régional des Nations-Unies pour l’Afrique ainsi que la représentation de l’UNESCO au Gabon, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de la coordination du système des Nations-Unies intitulé : « Gouvernance et Droits de l’Homme au Gabon ».
Il vise à promouvoir la participation citoyenne et politique des jeunes mais également, à sensibiliser les jeunes sur leur responsabilité civique, les discours haineux, la violence et sur la culture de la paix avant, pendant et après la période électorale. Mais surtout, à renforcer les capacités des hommes et des femmes sur l’engagement politique, à recueillir des avis et bien d’autres. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la journée internationale de la paix.
« Il est question ici d’écouter les jeunes sur la participation politique et l’engagement citoyen. C’est un projet qui nous tient à cœur. Et à l’orée des prochaines élections, il est important d’écouter les jeunes », a indiqué dans son laïus, Joannie Mahinou, coordinatrice nationale dudit réseau.
Sont concernés par ce projet, les jeunes des deux sexes issus de tous les bords politiques du pays. Mais aussi, les journalistes, les personnes engagées dans la société et bien d’autres. L’objectif à atteindre pour les organisateurs; est de pouvoir enregistrer dans leur base de données, près de 1000 jeunes. Ces derniers seront ensuite sensibilisés sur plusieurs thématiques comme la citoyenneté, les violences et la politique.
« Cet atelier concourt donc aux Objectifs de développement durable (ODD), nous devrions favoriser le dialogue en nous attaquant sur les inégalités chez les jeunes qui sont les premières victimes des conflits ; cet atelier vous donne pleinement le droit d’affirmer vos aspirations », a précisé, Michel Léandre Tchimbinda, le SG de province.
Pour la province de l’Ogooué-Maritime, ce sont plus d’une cinquantaine d’associations et de groupement politique qui ont pris une part active à cette rencontre.
À l’issue de ces échanges, ces jeunes seront non seulement outillés sur plusieurs thématiques, mais ils seront aussi introduits dans la base de données numérique du programme afin de permettre la mise en place des bureaux provinciaux du réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix. Au terme de tout ceci, un mémorandum sera très prochainement présenté aux autorités compétentes.
Vincent Ranozinault
