Après son passage à la 5ème édition de l’Open de taekwondo de Côte d’Ivoire qui s’est disputé au parc des sports de Treichville à Abidjan en Côte d’Ivoire l’année dernière, Me Ibrahim Sackalat Diallo, ceinture noire 2ème dan taekwondo a officiellement ouvert son académie de l’art coréen à Port-Gentil sa ville natale, avec pour principale ambition former des futurs champions.
Baptisée ‹‹ Fighter Taekwondo Kids ››, située à la hauteur du quartier Fatima, dans le troisième arrondissement de Port-Gentil, cette nouvelle école de taekwondo récemment ouverte reçoit actuellement plusieurs athlètes âgés de 3 à 15 ans avec des objectifs bien précis.
« Je me suis fixé comme objectif, celui de former des vrais guerriers en taekwondo tant sur le plan compétitif que sur le plan technique », a déclaré Me Sackalat Diallo, qui s’est également lancé un second défi, celui de de produire des professionnels en arbitrage et en poumsés.
En effet, ces nouveaux disciples parés de ceinture blanche comme tout débutant, sont contraints à s’appliquer sur la maîtrise des positions de base et bien d’autres techniques. Mais également, les techniques de combat, les coups de pieds (raquettes), le combat (souple ou avec protections) et les poumssés avant de prétendre à une quelconque compétition d’ici deux à trois ans.
Comme le dit un proverbe « ce n’est pas la ceinture qui détermine le pratiquant, c’est au pratiquant de faire valoir sa ceinture ». Fort de ceci, Me Ibrahim compte bien s’appuyer sur cet adage pour faire évoluer ses poulains.
« Je dois voir que les enfants ont une certaine progression. Chaque année ils ne passeront pas de grades. C’est vrai, ils peuvent faire des progrès, mais ils doivent être habitués à l’esprit de discipline pour qu’ils n’y aient pas la grosse tête », a-t-il fait savoir.
Cependant, l’abnégation, le sérieux au travail ainsi que la discipline commencent à se lire sur le comportement des apprentis athlètes. Pour l’heure, leurs cours reposent actuellement sur l’aré maki, momtong maki et le double tchagui et bien d’autres techniques rudimentaires.
Pour l’instructeur, « j’ai vu en eux du talent et de la volonté malgré quelques petites lacunes. Et pour cela, ils ont un temps d’adaptation d’où mon refus du passage en ceinture jaune ; je sais que cette école sortira des vrais champions, il nous faut beaucoup travailler ».
Affilié à la ligue de taekwondo de l’Ogooué-Maritime, Me Ibrahim Sackalat Diallo, fort de cette reconnaissance espère qu’un sponsoring de la part des personnes de bonne volonté lui sourisse afin d’acheter les consommables quotidiennes (dobok, plastrons, ceintures etc), dans le but de transmettre soigneusement les valeurs de cet art vieux de plusieurs décennie.
Vincent Ronazinault