Nephtali Nalick, influenceur gabonais qui totalise 487 000 abonnés sur Facebook « enlevé » par des agents de la police judiciaire (PJ) à son domicile avant-hier a été relaxé jeudi avec l’obligation de se présenter ce vendredi devant un procureur de la République qui doit le relaxer définitivement ou l’envoyer à la prison centrale de Libreville pour diffamation.
Le jeune gabonais qui a choisi de montrer les travers de la société, c’est-à-dire tout ce qui ne marche au grand étonnement de tout le monde a été relaxé à cause de la pression des activistes et de sa famille.
Depuis ce matin il est au tribunal de Libreville. Son mal a été de filmer le camp de police où sont logés des fonctionnaires de l’Etat gabonais dans des graves conditions d’insalubrité devenues comme une seconde nature.
Après le succès de ce reportage qui a enflammé la blogosphère, l’influenceur a tourné un second reportage à l’immeuble Delta Postal au nord de Libreville attribué au ministère de l’Intérieur qui l’a délaissé. La police a estimé que l’influenceur et bloggeur faisait du harcèlement d’où sa brutale arrestation à son domicile sans mandat.
« C’est un enlèvement », a dénoncé son père, Thierry D’Argendieu Kombila, homme politique gabonais et ancien journaliste.
Nephtali Nalick bénéficiera d’un rappel à la loi de la part du Procureur de la République ce qui lui permettra de rentrer chez lui ou au contraire le procureur l’inculpera pour diffamation et le présentera devant un juge qui le placera sous mandat de dépôt, a estimé une source judiciaire contactée par Gabonactu.com
Marie Dorothée