Très contesté à la veille du congrès électif à la présidence du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), l’Imam Ismaël Oceni Ossa a été reconduit dimanche dans ses fonctions de président de cette institution qui assure la gestion des affaires islamiques dans le pays.
L’Imam a reçu une mention honorable de la communauté musulmane du Gabon pour sa gestion efficace et efficiente de la communauté.
Ismaël Oceni Ossa est arrivé à la tête du CSAIG en 2010. Il a été confirmé à la tête de l’institution lors du congrès de 2013.
Tirant les enseignements du 4ème congrès, le président reconduit a reconnu dans son premier discours que ses coreligionnaires exigent « plus de transparence et de compétence, un regret généralisé de la dégradation des valeurs islamiques dans les comportements des membres de la communauté et une fierté légitime devant les acquis ».
De son côté, Ali Akbar Onanga Y’Obegué reste à son poste de conseiller spécial du Raïs de la communauté musulmane du Gabon, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président de la République gabonaise.
Grosso modo, le congrès a opté pour la continuité. Ceux qui appelaient à faire bouger le mammouth au profit des nouvelles figures ont tranquillement regagné les rangs du CSAIG.
L’islam n’est pas la religion dominante au Gabon. Omar Bongo Ondimba et son successeur au sommet de l’Etat, Ali Bongo Ondimba sont d’obédience musulmane. Omar Bongo de son vivant était Khalife général de l’islam au Gabon. Ali Bongo en est le Raïs.
Le christianisme est le courant religieux qui rassemble la majorité de la population gabonaise estimée à 1,8 million d’habitants.
Antoine Relaxe
