Les étudiants de l’UOB durant un mouvement d’humeur © Archives L’Union/Sonapresse
La récente réforme sur l’attribution des bourses qui prendra effet durant la rentrée académique 2021-2022 constitue un véritable malheur pour le plus grand nombre des étudiants qui ne devraient plus bénéficier de cet acquis social, essentiel pour la poursuite de leurs étudiants, à cause des critères plus restrictifs.
« Si vous voulez suivre une formation dans l’enseignement général, il faudra avoir 10 de moyenne, et être âgé de 22 ans au maximum pour bénéficier de la bourse. Si vous voulez suivre une formation dans l’enseignement technique et professionnel, il faudra avoir au maximum 24 ans à l’obtention du Bac », a indiqué récemment Pr Patrick Mouguiama Daouda, Ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement Supérieur.
Des critères jugés coercitifs par les étudiants dont la plupart sera pénalisée surtout par l’âge. Dans un décret signé par le Président Ali Bongo Ondimba en 2011, la bourse était attribuée à tous les étudiants, après le baccalauréat, « quelle que soit la moyenne, quel que soit l’âge ».
Camille Boussoughou
Nos dirigeants sont sans cœur,je ne sais pas si c’est leur loge là qui les rends aussi bête je ne sais
Je salue votre volonté d’informer le plus grand nombre sur l’actualité nationale.
En effet, cette histoire de suppression de bourse axée sur le motif de l’âge est prêt à entraîner une grève qui va paralyser le fonctionnement de l’Université cette année. C’est tout un bordel aujourd’hui à l’ANBG quant aux conditions d’attribution de bourses aux apprenants nationaux.
Comment comprendre qu’il y a des étudiants qui soient frappés par des suppressions de bourses sous la base de l’âge en entrant en formation de doctorant alors qu’en master ils étaient bel et bien boursiers sous l’application d’un texte qui doit prendre effet en 2021-2022?
Sous la base du décret 079, il y a des étudiants de plus 25 ans qui sont boursiers en thèse et d’autres pas alors que ce décret est annulé par le 148 qui met la limite d’âge en thèse à 31 lors de la demande de bourses.
Les étudiants ne comprennent plus ce que le ministère de l’enseignement supérieur et l’ANBG complotent sur les bourses d’études, au Gabon actuellement.
C’est devenu un système où si on a un parent, on est pas boursier.
Il y a un décret encore plus récent qui date de 2019, le décret n•0079 du 11 juin 2019 fixant conditions d’attribution de bourses. Il a été appliqué partiellement l’année dernière du fait des mouvements d’humeur ayant eu lieu à l’ANBG. Cependant il sera effectif, les conditions susmentionnées ne sont rien comparées à celles qui figurent dans ledit décret.
Si vous coupez la bourse,nous les enfants du prolétariat on s’en sortira comment ? Les jeunes qui reviennent de provinces et n’ont aucun parent à Libreville font comment ? La jeune étudiante sera- t-elle obligée d’aller se prostituer ? Notre pays est suffisamment riche. N’avons nous pas aussi le droit de jouir de l’argent du Gabon par le canal de cette dernière ? C’est ces mêmes enfants que que jugez âgés qui ont le mental pour continuer dans l’UOB et deviennent diplômés à la sueur de l’effort. De grâce,arrêtons le raisonnement par l’absurde !
Bonjour,couper la bourse à un étudiant au Gabon n’est pas une bonne décision,moi je pense que le gouvernement doit de ce fait attribué la bourse à tous les étudiants peut importe l’âge.Notre pays le Gabon est suffisamment riche de telles mesures ne ferons pas avancer le pays.
La bourse nous permet d’aider nos parents côté financier d’ailleurs,qui ne sont déjà pas des fonctionnaires.
Moi qui pensait que le Gabon bien différent des autres nations par sa population et son sous sol riche serait un model a suivre sur le point de vue éducatif mais ce dernier ne se montre même pas la hauteur des autres pays Africain
Cette reforme est l’une des causes pour laquelle il y a un tôt de chommage tres elevé dans le pays. Il est inacceptable qu’une tel decision soit approuvé car c’est l’avenir d’un peuple qui en depends. Ne dis t’ont pas que « la jeunesse est sacré! » Pourquoi autant de negligence en vers la jeunesse ? Que reviendrons les jeunes qui comptaient sur cette aide pour poursuivre des etudes afin d’etre cadre et de rendre fieres leurs parents demain?
La jeunesse pleure depuis plusieurs années déjà et reclame ses droits sans suite.