Kelly Ondo Obiang chemise blanche devant la barre © DR
Imperturbable devant ses juges lors de la 4ème journée de son procès, le Lieutenant Kelly Ondo Obiang a martelé qu’il ne regrette pas son opération du 7 janvier 2019 désigné par tous comme un coup d’Etat militaire mais que lui-même affirme être une initiative personnelle dont le but était de neutraliser Frédéric Bongo qui préparait un coup d’Etat suite à la situation sanitaire préoccupante de son frère Ali Bongo Ondimba victime d’un Accident vasculaire cérébral (AVC) le 24 octobre 2018.
« Non, je ne le regrette pas. J’ai fait mon devoir de soldat. Mon action a sauvé la nation », a-t-il répondu à l’avocat de l’Etat, Me Homa Moussavou qui lui a demandé si avec le recul il regrette ce qui s’est passé.
« Si c’était à refaire, je le referai pour l’intérêt de la nation », a encore répondu cette fois-ci à une question du président du tribunal qui lui demandait s’il pouvait agir de la même façon si c’était à refaire.
« J’ai pris mes responsabilité », a-t-il insisté.
L’audience démarrée à 9 heures a été suspendue à 1h05. La prochaine audience est prévue ce mercredi. Il est prévu les plaidoiries au fonds et les réquisitions du procureur.
Le Lieutenant Kelly Ondo Obiang risque la perpétuité. Les 3 autres membres de la Garde républicaine qui comparaissent avec lui écoperont probablement des peines moins lourdes.
Les gendarmes qui étaient en poste à la maison Georges Rawiri affirment avoir agi sous la contrainte.
Carl Nsitou