Le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), la rwandaise Louise Mushikiwabo est descendue à Libreville pour écouter le président gabonais, Ali Bongo Ondimba sur son projet d’adhésion au Commonwealth, l’organisation qui regroupe les anciennes colonies britanniques.
Dans un post sur son compte tweeter, le président gabonais qui a reçu mercredi la patronne de l’OIF a parlé d’un « entretien chaleureux ».
« Le #Gabon entend conjuguer sa pleine et entière appartenance à la grande famille de la francophonie à l’ouverture au monde anglophone, réuni au sein du #Commonwealth », a insisté Ali Bongo dans sa publication avant de marteler : « Ces deux initiatives sont complémentaires ».
Le 11 mai dernier, en séjour à Londres, le président gabonais avait annoncé sur son compte Facebook qu’il a eu un entretien avec le Secrétaire général du Commonwealth, Patricia Scotland avec qui il a évoqué la volonté du Gabon d’adhérer à cette organisation qui regroupe les pays anglophones.
« Ce serait pour notre pays un tournant historique ! Cette volonté commune pourrait se concrétiser dès le prochain Sommet du #Commonwealth à Kigali », avat-il indiqué.
Le prochain sommet du Commonwealth prévu à Kigali au Rwanda en juin aurait été reporté.
La volonté du Gabon de se rapprocher de l’espace francophone ne date pas de la rencontre du président Ali Bongo Ondimba avec Mme Patricia Scotland.
En 2012 déjà, après une visite au Rwanda, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba avait annoncé que le Gabon devait privilégier l’anglais pour devenir bilingue (Français – Anglais). Le projet n’a cependant pas connu un véritable développement. Les enseignants envoyés au Ghana pour revenir impulser le mouvement anglophone au Gabon sont rentrés au pays sans enthousiasme.
Dans le monde francophone, le projet du Gabon, pas très commenté officiellement, est considéré comme une surprise voire une « trahison ».
Ancienne colonie française, le Gabon, pays pétrolier riche en minerais de manganèse et en ressources forestières est indépendant depuis le 17 août 1960. Il est considéré comme un des pays du pré-carré de la France en Afrique où le français fait office de langue officielle et « nationale ».
Carl Nsitou
Ce projet va nous apporter quoi? Des lors l’anglais est obligatoire des la 6eme si possible on dispense a l’Ecole primaire.on reste avec notre Français. C’est pas en.parlant anglais que notre pays deviendra Dubai ou la Suisse. Le retard du Gabon c’est pas a cause de la langue francaise maus notre INCOMPÉTENCE.
Les alliances actuelles (CEMAC, UE, UA…) ne nous rapportent pas grand chose du point de vue diplomatique et commercial. S’agissant des alliances intra-africaines, nous sommes plutot des rivaux. Les investissements intra-africains sont tres faibles. Ce sont des partenariats traditionnels, fossilises et inspires par la France. On y est regroupe comme les petits pays vassaux que nous sommes. Avec ce projet, c’est la possibilite de partenariats plus dynamiques.
L’adhesion au Commonwealth aiderait a developper des nouveaux partenariats bilateraux ou a intensifier les partenariats avec des pays ayant une grosse capacite d’investissement et interesses par ce que nous avons a offrir.
L’enjeu serait de pouvoir attirer des investisseurs et des financements sur la base de mecanismes contractuelles plus profitables. Actuellement tous les mecanismes actuels (de commerce international) inspires par le droit francais sont tres complexes et fiscalement contraignants. Les entrepreneurs gabonais pourraient tirer leur epingle du jeu, les particuliers aussi au travers de facilites de visa et de transactions bancaires.
Il ne faut pas voir ce projet a court terme et le critiquer uniquement parce que l’on aime pas le regime qui le propose. L’adhesion au Commonwealth sera utile pour tous les dirigeants futurs en permettant d’avoir un levier diplomatique et commercial plus important.
Exemples de pays-cibles pour des partenariats plus renforces: Le Nigeria, le Canada, l’Inde, la Malaisie, Singapour, la Norvege…
Déjà un gabonais sur trois parle couramment la langue française. Ajouter l’anglais à cela comme deuxième langue nationale c’est serait nous abrutir davantage « désolé mais c’est la pure réalité » De 1960 à 2021 le Gabon n’a presque pas changé en matière de développement avec le français comme langue nationale. Je crois pas que c’est en parlant anglais que les choses vont se faire. Avec de tels réflexions comment ne pas avoir l’ AVC toi aussi yaya!!!! 🤦♂️🤦♂️
L’anglais est la langue de travail de presque toutes les multinationales installees au Gabon. C’est donc une condition d’embauche et un facteur de promotion. C’est egalement utile pour voyager ou aller etudier a l’etranger. Chacun est libre de faire son choix. Mais pour moi, ne pas donner sa juste importance a la maitrise de l’anglais, c’est faire le choix d’une carriere mediocre et limiter ses horizons.
L’objectif d’adhesion au Commonwealth etant d’optimiser les opportunites d’affaires, l’objectif public d’avoir au Gabon plus de locuteurs anglophones c’est une preparation collective pour avoir plus de populations aptes a saisir les opportunites subsequentes.