Plantant le décor à l’entame de ce 3ème jet des enseignements post-universitaires au Chul, Dr Daniéla Nsame, Chef du Service endocrinologie et maladies métaboliques du Chul, a définit l’insuffisance surrenalienne comme étant une carrence dans la production des hormones comme le cortisol et l’aldosterone par les glandes surrenales, indispensables au fonctionnement équilibré de l’organisme humain.
L’ endocrinologue renseigne aussi qu’il s’agit d’une pathologie rare et insidieuse qui peut très vite engager le pronostic vital du patient qui, dans la plupart des cas aigus, la prise en charge se fait en réanimation, du fait de l’absence des signes cliniques spécifiques.
La côte d’alerte, en termes d’urgence hospitalière, a également été relevée par Dr Émery Patrice Itoudi Bignoumba, gastro-entérologue, intervenant sur la session consacrée à l’hémorragie digestive, saignement provenant de l’appareil digestif.
Selon le Dr Itoudi, les cas d’hémorragie digestive, devenue la 2ème cause de décès après la cirrhose, au service d’hépato-gastroentérologie, doivent être pris en charge dans les 48 heures suivant l’admission du patient au service des urgences. Une prise en charge qui nécessite la réalisation d’une endoscopie thérapeutique, a-t-il conclut.
Pour sûr, le partage d’expériences et de bonnes pratiques consécutif à cette rencontre, axée sur huit ( communications, devraient fournir aux participants matière à optimiser la prise en charge des patients traités pour insuffisance surrenalienne et hémorragie digestive.
Le Département de médecine interne et spécialités médicales du Chul, à l’initiative de ces enseignements post-universitaires, est dirigé par Professeure Phénomène Kouna Ndouongo.
Source : Com CHUL