A Libreville, la vaccination contre le Covid 19 aura lieu dans les CHU de Libreville, Owendo et Jeanne Ebori, a annoncé mardi le ministre de la Santé Guy Patrick Obiang Ndong qui a visité les différentes salles retenues à cet effet.
« Nous sommes satisfait parce que les premières structures qui ont été retenues comme centre de vaccination se sont bien préparés en mettant en place toutes les ressources humaines nécessaires pour que la vaccination se fasse mais aussi toute la logistique et l’organisation pour que la vaccination se fasse dans de bonnes conditions », a déclaré le Ministre au terme de la visite conduite en présence du Dr Marielle Bouyou Mavoungou Akotet, membre du Comité de lutte et de prévention contre le coronavirus (COPIL).
Le Dr Marie Thérèse Vané épouse Ndong Obiang, Directrice générale du centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) quant à elle a indiqué que « le CHUL comporte deux sites de vaccination dont un site est opérationnel et le second le sera d’ici lundi. La structure comporte cinq postes de vaccination avec six postes post-vaccinal ».
Pour cette phase de lancement, chaque site accueillera 50 personnes à vacciner par jour. Cette limitation vise à éviter les bousculades.
Pour l’instant, aucun site n’a déjà reçu les premières doses de vaccin. Les 100 000 doses du vaccin chinois produit par Sinopharm réceptionnées vendredi sont actuellement stockées dans des conditions optimales.
Il y a plusieurs jours déjà que le Gabon avait finalisé son plan national de vaccination. Le ministre de la santé a indiqué que dans les prochains jours, les services compétents communiqueront les autres sites qui seront désignés pour devenir des centres de vaccinations anti-covid à Libreville et à l’intérieur du pays.
La vaccination n’est pas obligatoire mais elle est fortement recommandée, a récemment indiqué le ministre de la Santé. Le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a annoncé que les personnes prioritaires dans la vaccination sont les agents de santé, les personnels des forces de défense et de sécurité ainsi que les personnes souffrant d’une comorbidité.
Betines Makosso