Le Bureau exécutif de la CPG durant la séance de travail le 4 décembre à Libreville © Gabonactu.com
Le Bureau exécutif de la Confédération patronale gabonaise (CPG) dirigé par Alain Bâ Oumar, a au terme d’une séance de travail le 4 décembre, invité l’Agence gabonaise de normalisation (AGANOR) qui pratique souvent des contrôles et analyses peu fiables auprès des opérateurs économiques, invité cet organe à se mettre véritablement aux normes pour éviter d’asphyxier davantage les entreprises durant cette période de lutte contre le Covid-19.
« Comment contrôler de la marchandise venant d’autres pays si vous n’avez pas de laboratoire au Gabon ? Il faut que l’AGANOR cesse de vivre sur une sorte de rente qui est basée sur des commissions qui viennent de ces mandataires et qu’ils se mettent au travail pour développer la compétence locale qui leur permettra de faire des vraies analyses et non de se reposer sur des mandataires légaux qui encaissent de l’argent et créent de l’emploi à l’étranger », a déploré M. Bâ Ouma.
Selon la CPG, la création des normes locales permettra de baisser des taxes, de réduire un certain nombre de contrôles et permettra un gain de temps et d’argent. Se doter d’outils nécessaires qui permettrons a l’AGANOR de travailler efficacement est plus qu’urgent sachant qu’en janvier 2021 se déroulera pour certains secteurs la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), a relevé Alain Bâ Oumar.
Pour le patronat gabonais, le Gabon devait se préparer pour être compétitif, pas seulement recevoir des marchandises qui viendront d’ailleurs mais également pouvoir en exporter.
Betines Makosso