Le nouveau ministre de la communication Guy-Maixent Mamiaka © DR
Libreville, 30 janvier (Gabonactu.com) – La nomination de Guy-Maixent Mamiaka (43 ans) au prestigieux portefeuille de ministre de la communication, de l’économie numérique et de la poste, constitue un message enthousiasmant à la jeunesse gabonaise.
Le député du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) au 1er siège dans le département de la Lopé, plus grand siège de la province de l’Ogooué Ivindo, est le nouveau ministre de la communication du gouvernement Julien Nkoghé Bekalé. Promu jeune par rapport à ses prédécesseurs, l’élu de Booué aura à mettre à profit sa sagacité et son dynamisme de jeunesse pour impulser un nouveau souffle dans ce département ministériel considéré à tort ou à raison comme un panier à crabes.
Diplômé des sciences administratives, son expérience capitalisée durant 5 ans dans les différents gouvernements sous l’air Ali Bongo Ondimba, lui permettra assurément de liquider certains dossiers brulants encore en souffrance.
Guy-Maixent Mamiaka est présenté comme un excellent manager, extrêmement rigoureux, leader inspirant et très discret. Protectionniste et passionné par son travail, il a rénové, amélioré et développé les différents ministères dont il a eu la gestion précédemment, selon de nombreux témoignages de ses anciens agents.
« C’est un patron simple mais rigoureux, il est très méticuleux dans le travail », a confié à Gabonactu.com, un de ses anciens collaborateurs.
Selon certaines indiscrétions, le jour de sa passation de charges avec sa collègue Denise Mekam’ne, un mouvement d’humeur s’est éclaté au hall du ministère de la protection sociale visant à faire entendre la voix des agents tristes et désemparés de voir partir Guy-Maixent Mamiaka. Ils avaient écrit sur des pancartes, « vous nous laissez orphelins, avec vous le ministère avait repris vie ».
Dans son nouveau département ministériel et face aux agents désabusés, saura-t-il mettre en avant son humilité là où d’autres ont brillé semble-il dans l’arrogance ? Les dossiers brûlants laissés de côté des années durant, attendent la maestria managériale du nouveau patron de la communication pour y trouver des solutions idoines.
Antoine Relaxe