Libreville, 13 novembre (Gabonactu.com) – Plusieurs personnes se plaignent d’une nouvelle infection cutanée baptisée trivialement : « Gratis-Grata ». Elles pointent ainsi du doigt à l’eau supposée polluée produite par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).
Enfants comme adultes vivant à Libreville et ses environs sont confrontés par cette maladie de la peau d’un nouveau genre. Ladite maladie se manifeste par l’irruption d’une sorte de « gale » sur la peau, après un grattement continu.
« Moi-même et les enfants ne dormons pas la nuit, ça gratte et à l’hôpital on nous a dit que c’est l’eau de la SEEG, puisque les examens ne révèlent rien », a confié à Gabonactu.com, une dame souffrant de cette infection cutanée. Plusieurs personnes approchées accusent l’eau avec laquelle « on se lave ».
Les démangeons seraient donc provoquées par l’eau de la SEEG, seule entreprise ayant le monopole de la production et de la distribution de l’eau dans le pays. Une eau potable que les consommateurs soupçonnent désormais polluée du fait de ses multiples couleurs, jaunâtre et dorée.
L’eau de la SEEG n’est plus incolore ni inodore. Elle dégage une odeur persistante des produits.
Antoine Relaxe
