Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – A la veille de l’adoption par le parlement européen d’une résolution contre le Gabon suite à la réélection contestée du président sortant du Gabon, Ali Bongo Ondimba, le premier responsable de l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG, au pouvoir) a publié un libre propos dans lequel il s’insurge naturellement contre cette démarche.
Gabonactu.com publie l’intégralité de ce libre propos :
Quand le Parlement du « roi blanc » européen méprise la Souveraineté du Gabon et snobe son alter ego Africain
Une forte rumeur fait état de ce que le Parlement Européen serait sur le point de présenter à l’adoption de ses membres, une résolution contre le Gabon ou du moins ses autorités.
En Alpha, dans mes modestes réminiscences d’étudiant en droit, il m’a été enseigné que la souveraineté d’un État traduisait de manière sommaire d’une part, le fait qu’à l’extérieur , un État n’était pas tenu de se soumettre à des INJONCTIONS ou obligations à l’égard d’autres États et des organisations internationales autres que celles qu’il a librement acceptées, et d’autre part, qu’en interne, il déterminait de son propre chef, les droits et devoirs qu’il assume à l’égard des personnes ou situations juridiques pour lesquelles son ordre juridique s’applique.
Il m’a été également enseigné, que le droit international coutumier consacrait de manière indiscutable le principe de non ingérence dans les affaires intérieures des États, au nom du principe d’égalité souveraine consacré par les Nations Unies et ratifié par ses États membres. Aujourd’hui, il me surprend que ces principes de droit international pourtant scandés à audible voix par les « rois de la démocratie mondiale », fassent l’objet du désormais « deux poids deux mesures » qui fait du continent africain et de ses dignes fils, le paillasson sur lequel le « roi blanc » européen, pose l’échelle de son interventionnisme « colonio-impérialiste ».
Au menu du jour de son insatiable libido, le Gabon. Cette ancienne vache à lait de la « France à fric foccardienne », au Peuple vaillant et affranchi, qui a récemment frôlé l’embrasement et le chaos, sous l’égide bien-pensante de la reine mère Européenne. Doit-on rappeler à ces « régents » de Strasbourg, déterminés à saucissonner le Gabon par une résolution au contenu inique et insipide, que le processus électoral d’Aout 2016 au Gabon a connu son point culminant avec l’ épuisement du contentieux de même nom, le Vendredi 23 Septembre 2016 par décision souveraine de la Mère de nos juridictions nationales, la Cour Constitutionnelle!?
Frappée du sceau de l’autorité de la chose jugée et auréolée de sa forclusion, cette décision de la Cour Constitutionnelle gabonaise, quelque soit les griefs que pourraient lui opposer ses pourfendeurs de circonstance, et rendue en présence de hauts magistrats africains, signifie en Droit qu’ aucune institution étrangère à l’Etat souverain du Gabon, fusse-t-il « Parlement Européen », n’est fondée à ouvrir un nouveau contentieux en la matière, à moins que l’Union Africaine qui agit sur son ressort territorial par parallélisme à l’Union Européenne, ne soit devenue une « sous-préfecture institutionnelle » de l’Europe à l’insu de ses États membres.
Il me fait dire de ce qui précède, que le continent africain ne se sera toujours pas affranchi du « roi blanc », prêt à tout pour conserver ses intérêts, tant que nous lui laisserons l’occasion permanente de jouer avec arrogance, à ce fameux jeu de « lancée de nain » pour la plus grande maltraitance du petit nègre d’Afrique, peut-être parce que n’est-il-toujours « pas entré dans l’Histoire »?Suivez mon regard…
Non Chers concitoyens européens du monde, le Gabon ne sera jamais votre punching-ball, ni votre précédent jurisprudentiel impérialo-dominateur! Le Gabon n’acceptera pas de se faire guillotiner sur l’autel de votre mafia infeste! Car l’Afrique comme l’Europe s’est désormais affranchie, l’Afrique comme l’Europe est désormais souveraine,l’Afrique comme l’Europe a désormais ses institutions, l’Afrique comme l’Europe est désormais debout, l’Afrique comme l’Europe a désormais sa Relève , l’Afrique comme l’Europe n’est plus soumise, l’Afrique comme l’Europe, ne sera plus jamais régentée par des citoyens étrangers à son territoire, l’Afrique comme l’Europe est « désormais » entrée dans l’Histoire, et ses dignes fils de la nouvelle génération se dresseront comme un bouclier pour désormais assurer sa protection!
Non chers Concitoyens européens du monde, l’inégalité de traitement devant les lois internationales à laquelle vous voudriez nous astreindre par votre boulimie obsessionnelle à diriger au delà de vos frontières incestueuses, m’amène à conclure par une mise en garde: Nous n’avons pas vu votre premier coup venir, nous n’encaisserons pas un second. Non seulement nous allons l’esquiver, mais surtout, l’Afrique souveraine vous rendra la « politesse » du premier coup. J’ai dit.
Vivien Patrice Lloyd Amos MAKAGA PEA